mardi 5 juillet 2016

vieille conversation (un an ou deux déjà ) avec Arthur-Louis

Sur le rapport des vieillards Daniel Suzanne et Diane Actéon j'en ai une vieille piste sonore tirée d'un texte à moi de 1994 tu savais ça ? on a écrit à peu près les mèmes reflexions
Justement, ,je corrige ma thèse. J'étais sur la version de Dali du thème
Je veux bien ta piste sonore
le texte fait allusion au fait que ce qui est écrit a été parlé en 1991 avec Susana Bruna dans la caféteria de Filosofia y Letras de l Université
Ah ! interessant
https://soundcloud.com/manuel-montero/nonnes-de-la-peinture
Nonnes de la peinture abstraite et juments etymologiques
traduction d'un passage touchant à la prophétie en peinture au sein de mon essai de 2001 : Maquinaria del cuerpo klossowskiano
soundcloud.com
tu sais à l'époque je lisais Mary Garrard, la grande historienne féministe de l'art
mERCI §
Merci !
mais il y a aussi Giordano Bruno
la cabale
Je ne l'ai jamais lu. Pour ma thèse, de féministe, surtout, Mulvey, Heartney et Sontag
Tu m'interesse là
klossowski
Le Bain de Diane
et ses crayons
les séries de Roberte
enfin tout
malgré la perversion
Susan Sontag était mon idéal de femme quand j'étais adolescent et aussi Julia Kristeva
j'ai toujours cherch
ses notes on camp
ou notes about camp
Tu peux les trouver dans le catalogue d'expo de Cindy Sherman au jeu de paume
J'ai lu le Bain de Diane de Klossowski oui
Cindy Sherman c'est pas ce que j'aurais aimé
pour le camp
russ meyer
puis s'il en faut des créatrices les actrices elles memes le sont
CS est caffardeuse
c'est pas le camp
je suis sur au
quelle q pas consulté sontag
je veux dire qu'"elle se décore de ce texte introuvable
aucun scrupule
Je suis d'accord avec toi - mais ce catalogue est le seul bouquin où j'ai pu trouvé les textes de Sontag sur le camp
Maintenant que j'y pense un bouquin - très bien - sur le kitsch aussi
tu as lu le premier livre sur le kitsch et le pop de Umberto Eco ? apocalyptiques et intégrés face à la culture de masses
mais sontag je prefere aussi
Eco soutient que le kitsch ou goüt bourgeois n'est jamais au meme registre; que le gout bourgeois est le gout de tout ce qui est falsifiable
le chalet suisse
le chateau en France , mon amie Patience est née là
et puis la Villa Medicis
Medici
tu ferq
atu
tu ne seras pas un peu Papus ou Eliphas Levi qui se souciaient peu de l'exactitude ? moi ça m'arrivait avec les publications par copains dans des journaux et revues
ce n etait pas pour moi mon Vrai Texte
SÁB 10:46
mais mes textes introuvables de cinéphile sont exacts
SÁB 17:21
excuse ma verbe monomaniaque; je suis sorti; j'ai vu Patience Tison
elle continue de peindre et dessiner
ses chats (un d'eux avait l'air avant plutot malade) son mieux que jamais; très sympas mais le plus expressif est venu vomir devant moi
SÁB 22:44
Raul l enfant terrible de ma fac de beaux arts nous critiquais tous avec elegance et le coeur dans la main, je ne sais pas les autres mais moi j ai apris à faire moins mal moins brute
il te mettait devant l evidence de ce que tu etais malgré toi
sur le plan même de la peinture et de la vérité dans la peinture
il était peut ètre aussi gitan (se parents était prof de maternelle mais n empeche que son père preparait un these en Archéologie)
moi j aurais changè sans hésiter sa mère contre la mienne, la famille était charmante, il avait une soeur, Esmeralda qui était extraordinairement belle et qui m'a accompagné dans une manif
nous étions une petite multitude de jeunes andalous assoiffés de Grand Art et vivant, Patricia aussi a cette nature d'utopie de l'art
nous n'avons pas exactement maos mais ce sont les maos un peu plus agés qui nous ont ouvert les yeux
Kristeva, ou pour d'autres Foucault
l'espoir collectif le rêve des andalous
je fais le deuil pour Patricia mais ça allait de pire en pire
ce sera la distance qui mettra les choses à leur place, et excuse moi je ne sais pas je parle seul
à partir des années 80 les andalous ont commencé à avoir des droits à la santé et aussi les proffesionnels et les installations avec le psoe ont été mieux payés, car l'Andalousie est la région (avec par secousses la Catalogne et autres) la plus rouge
mais le noyeau dur de la bourgeoisie est ultra, pratiquement aussi nazi que Franco en pleine guerre
le souvenir nié mais persistant de la massacre (il faut savoir que les méthodes d'Auschwitz sont ceux de Franco, ils ont commencé par des crimes contre l'humanité en Espagne) a façonné notre géneration qui est inquiette mais fataliste et desesperée
le négationnisme consensuel a fait de notre jeune génération de témoins incomodants
ma mère me transmet le poème que mon père avait écrit sur moi en 1971
[21:13:03] Conchita: "hoy hace un año nuestro hijo
[21:13:22] Conchita: aquel minúsculo puñado
[21:13:33] Conchita: de ternura
[21:13:47] Conchita: -¿recuerdas?-
[21:14:04] Conchita: está hoy a punto de echarse
[21:14:17] Conchita: a andar
[21:14:26] Conchita: ahí lo tienes
[21:14:38] Conchita: persiguiendo con el dedo
[21:14:50] Conchita: a las hormigas
[21:15:02] Conchita: su ligereza las salva
[21:15:12] Conchita: de este coloso torpe
[21:15:22] Conchita: inocente
[21:15:45] Conchita: pequeño."
c'est un besoin apris chez les trotskystes et les maos qui a Grenade n'étaient pas loin d'une sensibilité d'artistes, je crois qu'il y avait des musiciens et après avec les anarchistes il est vrai que l'initiation forte était déjà passée, j'ai fait des petites actions et un pamphlet mais surtout on a partagé de lectures situ et deleuze etc
on produisait l'action chez l'autre
pour simplifier
à cette époque j'allais aux concerts rock qui furent fréquents au reveil démocratique de l'Espagne et qui ramassaient plein de jeunes et c'était vivre même si j'étais fortement complexé et sous médocs, malgré tout je me sentais avec la vie, je vivais et parfois des jeunes femmes venaient m'embrasser juste par ma manière de danser, elles partaient en riant
j'étais un peu connu sur place par mes bandes dessinnées dans de fanzines mais je restais assez autistique
une femme japonaise s'est approché quand quelqu'un lui a soufflé qui j'étais, elle était Teiko Mori, avec sa main en moins perdue à l'atelier de gravure de la fondation d'un banquier ami des arts, là bas il y avait moi et mon père le jour de l'accident et je n'ai pas pu élucider qui a mis en marche la machine
elle semblait vouloir me parler de cela, mais elle me regarda avec un sentiment étrange qui lui rendait un sombre mystère fuyant, elle partit sous peu
j'arrive pas à me souvenir des cris qu'elle a du pousser et qui firent que mon père arrête la machine, de même que je peux pas me souvenir des mots qu'elle m'a soufflé, jeune adulte dèjà, mais ivre, au bar
l'odeur de résine
il faut que tu visites des ateliers de gravure
c'est un passage de plus pour la plupart des artistes

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