mardi 22 décembre 2015

ni shi ki gi

a play in two acts (dividido en muchos capitulos yutub ) by Motokiyo translated to English by Ezra Pound

The Waki, a priest . Manuel Montero
The Shite, or hero . Margarita Bokusu Mina
Tsure, ghost of the woman . Manuel Montero

chorus ...

oda a la montaña Shinobu en Japon que conocemos nosotros por ciencia infusa y por ir leyendo la trama del Hosonuno

WAKI
  Personne n'a jamais été entendu du mont Shinobu
mais garde un souvenir aimable de lui; autant moi,
de même que d'autres prêtres peuvent vouloir savoir
un petit peu sur chacune des provinces, de même je serai
en route sur les travers et l'herbe haute montagnarde
dans laquelle s'enfoncent les moultes empreintes

Je n'ai pas encore été du côté de la région de l'est
mais à présent je me suis fait la tête
... d'aller aussi loin que la terre
et pourquoi je ne devrais pas, après tout ?
voyant que j'y vais avec mon coeur sur rien de spécial en tout cas
et sans porter le drapeau de celle-ci ou celle-là
... dans ma main; pas plus que le draps d'un nuage
C'est le drapeau de la Nuit que je vois descendre sur moi
Je juge à présent, sera la Mer au bout de ma voie,
ou la petite demeure Kefu dont ils disent
qu'elle est enfoncée sur la plage ?

SHITE  (to Tsure )
Temps hors mesure je suis ici à disposer cette branche brillante
ce bois soyeux, ou soie sur bois, aux charmes dépeints si finement
que s'estompe la toile que tu as frôlé de ta tenue en chanvre
qu'ils te vendent encore sur cette montagne

SHITE AND TSURE
nous sommes Pris, nous sommes enlacés, nous sommes Pris
C'est fut la faute à qui, mon amour ? a qui ? enlacés comme l'ornement
des fibres du chanvre qui sont entrelacées pour nous faire une tenue cul
ou comme le petit Mushi qui vit encore et chantonne à petit cri sur les feuilles sèches

nous ne savons où sont nos pleurs dans le feuillage sous la forêt sauvage
éternelle. Non plus de réveil ni répos. nous passons nos nuits dans une peine
finalement une vision, et quoi sont-elles sous nos yeux les scènes du Printemps ?

cette pensée de quelqu’un en songe qui ne garde idée de toi, est-ce cela pas plus que rêver ? même si le cas venu cela soit la voie naturelle de l’amour

Dans nos coeurs il y en a plein, et sur nos corps rien, et nous ne foutons rien, et seules les eaux du ruisseau des larmes coulent sans répit.

CHORUS
la jupe de Kefu est très juste et étroite, mais ce ruisseau est un fleuve fauve, un torrent montagnard, séparant l’aimé de la belle.

WAKI
Très curieux pardieu, de voir des gens citadins ici
ils semblent mari et femme
et la dame semble soutenir un chiffon
comme une jupe défaite de plumes
lui, en revanche, un sceptre ou sa canne
ornée joliment
les deux chose sont bizarres
en tout cas, voyons comme ils les appellent

TSURE
C’est une jupe étroite qui s’appelle Hosonuno
et cela c’est juste un outil de tisseur

WAKI
Oui, je connais la jupe de ce lieu
et les outils sont coutume
j’ai déjà entendu de leur gloire
et toujours je cherche à savoir
qu’est-ce qui leur rend celèbres

TSURE
Malheur et foutre Dieu ! Profanation
de ne pas connaître les noms, les vertus
de ne rien savoir de ce lieu
de venir se poser en entendu

"The Harder They Come" Jimmy Cliff

dimanche 20 décembre 2015

legalisation et lutte de classes

1

L'isolement factuel en milieu parisien, mis à part le concert avec Hurlante Nova qui est un musicien très correct mais tellement mythomane (un autre estropié, je dis pas que ce soit sa faute, puisque talent il y a) me conduit en pente vers davantage de psychose

Bon j'espère pour lui qu'il est juste mythomane parce que sinon c'est encore pire

L'impossibilité de voter normalement au consulat de l'Espagne relève du fraude électoral, il est évident que les exilés ont été black-lystés et pour cela pas de bulletin sur la boîte à lettres, même si déjà depuis le temps que j'habite et travaille en France j'ai mon adresse parisienne sur ma carte d'identité (j'aurais pu penser aussi à demander la nationalité française mais j'avoue que cela faisait un surplus de démarches qui m'est apparu compliqué): donc FRAUDE ELECTORAL EN ESPAGNE

À part cela pour montrer aux citoyens l'efficacité de l'état d'urgence (j'imagine) si ce n'est pour donner aux inspecteurs la revanche de la défaite électorale du FN, j'ai été appellé au commissariat à cause des soins paliatifs pour les effets sécondaires de mon traitement et j'ai fait écrire sur le procès verbal mon désacord tout démocratique : (au bureau de police donc) je déclare ne pas montrer du doigt mon dealer par conviction et parce que je crois à l'innocence fondamentale du métier de vendeur de chanvre


2

j'ai localisé une note de la poste entre la pub entassée (vraiment petite et difficile à voir) pour récuppérer à la poste mes papiers pour voter et Berthe m'a accompagné au consulat, presque pas un rat, tous souriants (c'est l'ambiance diplomate, je l'ai toujours réssentie très proche de celle du peintre, quand je vendais mieux) mais c'était opaque
opaque déjà parce que dans l'urne les votes sont dépossés avec le nom et l'addresse du votant, donc le vote n'est plus anonyme à l'étranger
si c'est transparent seulement pour le ministère d'affaires étrangers de l'Espagne pour moi cela reste opaque
il n'y a que ma conscience qui se réjouit d'appartenir de plus en plus aux exclus, mon corps de citoyen subit et se dégrade
23 dec

ils ont vandalisé les tuyaux d'eau au garage sous mon atelier et tout l'immeuble a l'eau coupée, cela arrive peu après l'arrestation de mon dealer et mon procès verbal
je refuse de voir un rapport directe, je pense que ce sont pas des jeunes
je pense à la perversité du policier qui me dit avec un ton invraisemblable, pris dans son jeu de pervers, "vous allez devoir vous chercher un autre dealer" quand je tournais déjà le dos
une inadmisible double morale où en fait ce n'est que le plus vache qui l'emporte
des jeunes dealers n'ont aucun intérêt à entrer dans cette spirale

même les chansons les plus récentes de pxxr gvng font état de cette situation qui doit être un peu générale
 on pourrait suivre l'autre piste pour répréssailles : mon manifeste récent contre l'antisémitisme bon enfant aux universités, dépossé et refusé chez l'éditeur et bloggeur Léo Scheer, puis en piste sonore sur soundcloud



jeudi 17 décembre 2015

ZOWIE ~ BABY COME N GET IT




Emoticono heart
me da como cosa hablar de su musica porque no se me olvida
el video va muy girly
yo veo el trap mas espiritual que el rap
el discurso poético es profundo aunque reivindicativo
se reivindica el pan
o el cáñamo que es como el pan en muchos sentidos
simbólicamente también
se reivindica poder estar
se reivindica vivir
Emoticono smile

mardi 15 décembre 2015

LEGALIZE IT

2:30
se va usted a acostar; le puedo contar; me ha pasado una historia de la vida y por mis convicciones quiero ponerla por escrito pero tengo que relatar los hechos
he sido interceptado por la policia y se me ha pedido que identifique sospechosos
me he negado
pero la presion y mi dificultad para callarme han estropeado mi acto de desobediencia porque ante algunas preguntas no he sabido callar la informacion porque pensé tontamente que me concernian solo a mi
al dar mis habitos de consumo ellos pueden evaluar también la venta y eso es nocivo para el chaval que han pillado
no he parado de protestar;
las reivindicaciones de base ellos las conocen y se las pasan por el forro; uso terapéutico para contrarestar los efectos secundarios de mi medicacion; uso creativo desde que soy artista; disimetria legal con el alcohol y sobre todo con los mortiferos psicofarmacos con los que la psiquiatria esta genocidando a la poblacion; les hablé también de un modelo social de inclusion y no de exclusion; me gritaron que me callase (mas por mecanismo que por que quisiesen que me callase; comprobé que tras su paternalismo de fachada habia una gran carencia, una gran ignorancia del que vigila a los demas y muchos fantasmas de ver tanto la tele ); tapandose incluso los oidos para no oirme porque no me quise callar; consegui que en el texto del procès verbal figurase la frase siguiente : me niego a senialar a ningun sospechoso porque "je déclare ne pas montrer du doigt mon dealer par conviction et parce que je crois à l'innocence fondamentale du métier de vendeur de chanvre" se lo dicté en un tono severo y autoritario que funciono porque se aplico a escribirlo sin rechistar después de haber estado moviendo las manos delante de mi cara y diciendo que mi dealer ganaba mas pasta gansa que yo y que él como policia y mintiendo sin duda aniadio que vendia también crack (no me lo creo) y frases vagas y sordidas; tuve la suerte de ir pronto a la comisaria antes de que se pasase el efecto del que sera por un tiempo mi ultimo canuto; estaba leyendo sobre vudu, el libro en inglés de Maya Deren que es muy profundo y que concierne la causa de los desposeidos de la Tierra; estaba bajo la impresion de ver armas a mi alrededor pero fuerte por dentro; eso no me pasa casi nunca; me dije que era el momento para la desobediencia civica y pedi una y otra vez la legalizacion Nosotros solamente aplicamos la ley se me dijo y respondi pues no apliquen las que son injustas; mucha gente necesita la cannabis; es un bello oficio y son bella gente; no ataquen a los jovenes; ustedes no tienen verguenza
a pesar de que me daba un tanto miedo la policia francesa que esta muy vinculada a la mas oscura derecha (los policias de izquierdas no sé si existen; cierto que hay mujeres policia, aunque no todas, que son muy correctas pero siempre las tienen de pringadas)
reflexionando; aunque mantuve las buenas maneras; me confirmo en mi idea de que es un cuerpo donde los que deciden son los mediocres y los sordidos
han mentido repetidamente para hacerme hablar
me han amenazado con encerrarme en una celda aunque les adverti que estoy en tratamiento
veo que usted corta el contacto; lo contaré en otra parte; olvide este desliz
 
las formas : se llama delincuencia a un servicio que para mucha gente es de primera necesidad y (a la vista de los hechos) los jovenes no solo se arriesgan sino que efectivamente son sacrificados en ese altar de Moloch
eso que llaman delincuencia
es la lucha de clases
es la revolucion
y es por todos nosotros
*

samedi 5 décembre 2015

à propos de l'alibi Céline


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Comentarios
Éditions Le Feu Sacré
Éditions Le Feu Sacré Belle mise en scène ! Emoticono smile
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Arthur-Louis Cingualte
Arthur-Louis Cingualte Le contenu du livre y incite. Emoticono wink
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Manuel Montero
Manuel Montero aha, c'est beau, mais s'enticher sur Céline est morbide
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Arthur-Louis Cingualte
Arthur-Louis Cingualte et bien je suis très morbide alors Emoticono wink
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Manuel Montero
Manuel Montero je pense pas, tu es dans l'esprit du temps, qui est l'antisémitisme et la dépuration ethnique (d'ailleurs pratiquée encore comme sous Hitler sur les populations gitanes)
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Manuel Montero ha respondido · 2 respuestas · 1 hora
Manuel Montero
Manuel Montero Céline est l'excuse pour la complicité dans la corruption propre á l'oligarchie catho (la nostalgie de Vichy), C'est l'excuse pour se lier d'amitié à des gens de droite et à des fils à papa au sadisme réfoulé
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Manuel Montero
Manuel Montero c'est un vrai passeport, une vraie carte de présentation en société franco-française et arabo-française
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Arthur-Louis Cingualte
Arthur-Louis Cingualte Tu sors de la littérature là. Moi, quand je lis Céline, je m'en fous bien de tout ça. Ces histoires de seconde guerre mondiale, de politique, m'épuisent. Elles "réduisent".
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Manuel Montero
Manuel Montero excuse moi Arthur Louis on parle de crime contre l'humanité, des juifs, des gitans (ça continue) et des espagnols de gauche (ça a l'air de repartir)
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Manuel Montero
Manuel Montero on parle pas juste d'une guerre de vidéo jeu, tu es vraiment un cynique ou bien beaucoup plus ignorant et malpoli de ce que je pensais
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Manuel Montero
Manuel Montero céline en plus, et ça a été étudié chez quelqu'un aux éditions allia, était pour le style et le contenu un plagiaire de plusieurs de ses victimes
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Manuel Montero
Manuel Montero lis plutôt Pierre Drieu la Rochelle
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Manuel Montero
Manuel Montero il a fait comme Paul Sunderland, Céline, qui a tout pompé de mes récits critiques les droitisant grossierement
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Manuel Montero

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Manuel Montero
Manuel Montero mon mecènes m'a fait regarder plein de docus sur céline et marc edouard nabe, il est très sympa de m'aider mais ça n'empêche qu'il est un riche qui n'a la moindre sensibilité, qui se prend pour le nombril du monde et que tout ce qu'il sait c'est balancer des gauloiseries labellés Télérama
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Arthur-Louis Cingualte
Arthur-Louis Cingualte C'est autre chose là.
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Arthur-Louis Cingualte
Arthur-Louis Cingualte Il faut être plus fort que ces sempiternelles accusations. Sinon on le lit pas Hansum, Pound, Nietzche, on évite Léon Bloy et on commence à se poser des questions sur la sexualité des philosophes grecs...
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Manuel Montero
Manuel Montero attends, la pédophilie grecque était en accord et harmonie avec son temps, les textes, en plus, ont du contenu. Pareil pour Pound qui a adheré à Mussolini par frivolité forcée, ou Dali qui a joué l'agent double entre la Catalogne franquiste et Paris/New York, et ton Léon Bloy est de la canaille oubliable dont se nourrisent Soral et Dieudonné
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Manuel Montero
Manuel Montero je prône pas de retirer aucun livre d'aucune bibliothèque, Céline a été ce qu'il a été (un aide mémoire de l'horreur pour les maos soixante-huitards qui eux savaient bien que ce qu'ils lisaient c'était ignoble et servait utilement à connaître les ressorts de l'ennemi ) et même la grenouille de bénitier qui admire un animalcule comme stalker peut rester sur une étagère, à condition qu'on soit pas aussi bête et nazillon pour leur attribuer la moindre excéllence. Finalement l'excellence est souillé par les pervers, comme toujours. Parce que si tu prétends admirer apparement pas autre chose que des êtres qui sont des ogres, ça parle d'un besoin de tenir l'excellence parmi les fils de pute et pas entre des gens non catho.
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Manuel Montero
Manuel Montero on voit bien que tu t'installes à l'Université d'une ville provinciale, c'est le comfort, la télé, les truffes littéraires
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Manuel Montero
Manuel Montero tu parles, tu n'a même pas eu la dignité de me faire parvenir ta thèse, ça parle plutôt de la misère du contenu
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Arthur-Louis Cingualte
Arthur-Louis Cingualte Je vais te rappeler deux trois réalités : étudier en province c'est loin d'être une chance. Étudier à Paris, déjà, surtout en ce qui concerne les sciences humaines offrent des perspectives qui sont sans commune mesure avec ma petite université de province. "Le confort de la province" tu devrais en parler aux étudiants tiens ! J'aurais été en mesure de louer un studio à Paris, c'est en courant que j'y serais allé. Maintenant en ce qui concerne ma thèse, je vois mal comment j'aurais pu trouver "la dignité" (je vois pas ce que ce terme vient foutre ici) de te l'envoyer puisque, la corrigeant encore, je ne l'ai pas encore imprimée, ni soutenue.
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Manuel Montero

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Arthur-Louis Cingualte
Arthur-Louis Cingualte ... et je compte bien m'offrir les Deux étendards de Rebatet pour noël. Je suis né en 1984, je revendique le droit à la littérature, à la supériorité de l'art et non pas a l'examen historique de quelques personnalités collaborationnistes.
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Manuel Montero
Manuel Montero tu n'as pas de vecu et sur cette voie tu ne l'auras jamais puisque tu préfères ta vanité
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Manuel Montero
Manuel Montero tout cet enthousiasme pour Céline est creux et puant comme un pet antipathique, j'espère qu'un jour tu aies suffisament de mémoire et que tu aies été un peu du côté des victimes (c'est pas de la politique, les politiciens ont le même cynisme et volagerie que toi, c'est d'arrêter de nourrir de nourrir de haine une société qui déjà en regorfe et vomit
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Manuel Montero
Manuel Montero la satisfaction qu'on trouve dans le style de Céline est de le trouvant brillant s'identifier à son nazisme hypocritement et en plus se revetir de sa gloire d'assasin dans l'impunité de la superiorité de la littérature
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Manuel Montero
Manuel Montero peut etre tu as une autre manière mais le gens qui revendiquent Céline sont tous de médiocres proffesseurs (souvent un peu incestuex sur les bords) qui cherchent les émotions fortes dans leur univers amorphe et inanimé (Paul Sunderland est un exemple
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Manuel Montero

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Arthur-Louis Cingualte
Arthur-Louis Cingualte Toujours est-il, que ce livre que je viens de commencer, est tout à fait remarquable.

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Manuel Montero
Manuel Montero OUVRE LES YEUX ET REGARDE L'EUROPE, SI LE FRONT NATIONAL NE T'INQUIETE PAS
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Manuel Montero
Manuel Montero OUVRE AUSSI LES YEUX SUR LA PLANETE AU LIEU DE FOUILLER DANS LA LITTERATURE FRANÇAISE QUELLE EST LA MERDE LA PLUS GROSSE
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Manuel Montero
Manuel Montero JE SUIS VENU A PARIS CHERCHER LE SAVOIR UNIVERSELLE, ET NON PAS LES IDIOTS DU TERROIR
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Manuel Montero
Manuel Montero MAIS LIS PIERRE DRIE LA ROCHELLE, CE SERA HOMEOPATHIQUE PUISQUE C'EST UN AUTRE NAZI
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Manuel Montero
Manuel Montero CELINE SENT LE PLAGIAT DE LOIN, IL N'A PAS DE DIGNITÉ, AU MOINS DRIEU EST ECLAIRANT ET IL ECRIT DE SON PROPRE
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Manuel Montero

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(note : j'aurais pas considéré rendre publique cette honte si la personne n'avait tellement pris des airs et méprisé le danger de l'antisémitisme et antigitanisme )

jeudi 3 décembre 2015

critique de franz bardon

qué cosas dices ivonne



una letra y una mirada


cúmulo respirado, Monte Sumo

CRITIQUE DE FRANZ BARDON
MANUEL MONTERO


DE LA MENTIRA VIENES, VUELVE A LA MENTIRA
Que la vie d’un livre commence par la mort de la parole, que ce pendule de l’hermétisme qu’est Franz Bardon se permette le lavage de cerveau et l’ambivalent « double bind » pour anéantir la flamme de l’âme ou la liberté. Voici ce qui m’encourage à m’engouffrer dans un ésotérisme aride et réductionniste pour témoigner, en journaliste de l’inconscient ou cosmonaute. Faire en même temps du roman intime ou journal, servir pimentées et en salade mes lectures, de quoi recevoir avec pompe le lecteur ou curieux.

Rédacteur de catéchismes pour l’ajustement de son public à lui, Franz Bardon, reformule la notion de péché d’une manière on ne peut plus border-line. Il dicte sentence à propos du péché qui fait apparition dans les questions, de manière à souder l’ensemble de non-sens rigidifiants. Si tu as agi contre la loi de ton monde ou des mondes qui te sont soumis, tu as commis un grave erreur, tu as péché. Ce qui est propre à la paranoïa de Franz Bardon est qu’il n’a utilisé la seconde personne que pour une chose, pour lui annoncer la virtualité inquiétante d’une impitoyable punition.

Pour pouvoir agencer une réfutation je serais obligé de ne pas me limiter à l’analyse de deux ou trois livres, mais bien connaître l’ensemble des ouvrages et être au jus de toute incidence qui puisse intéresser mon lecteur. Sur cette capacité là je n’en suis qu’aux deux ou trois livres et j’hésite à poursuivre mon texte sachant qu’il est incertain que je puisse mieux me documenter pour me servir d’un nom propre sur mon titre, et romancer sans conséquence. Je dirais pour excuser mes limitations que je reste fermement dans la position du critique, du regard critique sur ces catéchismes, et que même le journal et l’incertain, le lendemain, restera conséquent à garder la critique de Franz Bardon comme position de l’ensemble de ma péripétie ici.

Ce qui choque d’emblée en feuilletant tout ce qui concerne Franz Bardon et qui soit parvenu jusqu’à nous, la conversation avec Loulou comprise, puisque déjà j’ai perçu un sujet de critique dans l’introduction qui m’était personnellement faite.

Je rénonce à toute consultation qui demande une manipulation du clavier autre que l’écriture, pas donc de copié-collé. Le chien de Margarita, vieux mais vert, pour ce qui est des chiennes, est très calme parce que très vieux, mais aujourd’hui il est en train de tourner d’une chambre à une autre, et tout-à-l’heure il m’a touché avec sa patte la jambe pour réussir à me faire faire le tour de la maison avec lui.

Bon, j’ai compris, il s’agissait de sortir pisser. Après il a demandé à manger, j’ai compris aussi. Le chien réussit à m’apprendre pas mal de choses.

Toujours en conversation avec le gentil vieux chien, piquant des livres apportés ici à propos, je tombe sur les arcanes mineurs de Aleister Crowley, auteur d’un Tarot à part d’être le premier sataniste réconnu aux USA. Disappointment. Le cinq de coupes, qui les représente vides, en verre fragile en train de se fissurer. La leçon vient à être la même que Bardon, faire le mal, plutôt que quoi que ce soit d’autre. Moi je ferai à mon tour le mal en critiquant, mais pareillement au nom de Satan. Au nom de Lucifer je dirai. Je n’entends plus la télé abrutissante des voisins, j’ai mis à tout volume du psycho garage, puisqu’eux ils foncent sur les interminables chaînes d’humoristes macabres qu’on appelle des fois « image ».

Je suis en revanche enthousiaste du kindle. On en vient de m’offrir un. J’ai ramassé tout ce que j’ai pu comme classique et poétique, à part les ouvrages de Margarita et les miens. Je profite qu’on a arrêté de faire l’amour, cette fois-ci l’enculage le plus beau que j’ai pu officier, parce qu’elle est partie à son boulot. Je profite pour me faire le roi de la maison, à part bien-sûr le vieux chien, qui a la sagesse et la force morale. Je parade et figure dans un projet de réfutation hermétique. Oui, puisque ma critique ne vient pas être un renoncement à l’hermétisme, au nom d’une douteuse raison, mais au contraire une jalousie du juste ton, de l’importance de la parole, vrai nature du Bien et du Mal.

Humoristes macabres et interminables, ces jours sans musique, banlieue profonde, humoristes sans autre humeur que celle de la vésanie. C’est l’Espagne de la droite ultra au pouvoir, tandis que les jeunes et moins jeunes se révoltent, prennent le rues, sont tabassés par une police brutale. Les vieux son frappés au sang, les jeunes femmes choisies pour cible des anti-émeute qui parcourent le centre de Madrid en frappant les passants selon leur critère haineux. Jours de révolution, à présent plusieurs années de révolution, déjà, un processus dans lequel on s’est tous pris par la main pour garder l’espoir. L’Espagne fait une deuxième Transicion, une deuxième recherche de démocratie. Bien-sûr que nous échappons du pays, que nous allons échouer sur les pays les plus disparates du monde, trainant nos balises, moi je peux au moins me narguer d’avoir été des premiers jeunes exilés.

Une nuit d’amour.

Je me réveille très tôt. Les vieux à côté se disputent à l’infini. On peut comprendre que c’est tous les jours. Ils sont immortelles à cause de cela. Nous allons Margarita et moi opérer. Nous allons ouvrir une place par l’allumage. On allume. On s’embrasse, le bruit de nos soupirs de plaisir monte. Monte très haut. Après le chien a voulu sortir. Maintenant ? On est en rut, que veux tu, sortir ? Et bon, va, Margarita va te sortir. Elle est bien sexy dans sa maille de tricot multicolore.

D’habitude avec mes couples c’était : quel médoc tu vas prendre ? le vert émeraude ? bon, du moins tu vas pas prendre l’autre, le couleur chair. De quoi tu ris ?

C’est que le couleur chair et le vert émeraude je ne prends jamais ensemble parce que c’est le même. C’est la même molécule, quoi.

Avec Margarita c’est plutôt de sa part : « le vieux Manuel sait se soigner »

Accueillir le simple dans le couple à tour de rôle, c’est un vieil exercice auquel on s’exerce quand on se fait une idée du bonheur, souvent grâce à des manœuvres plutôt sophistiquées, d’autres fois dans le passée quand la chimie de l’enfance parvenait à faire son chemin. J’ai le souvenir d’enfance d’un couple de vieillards, lui et elle en costume paysanne plutôt noire, qui s’asseyaient au bord de la route, qui était aussi au seuil de leur petite maison sur la pente d’une montagne, et qui se montraient heureux d’être arrivés à leur âge en bonne entente. Le mythe du rare vrai bonheur du couple de pauvres est très fort, et il se trouve comme le seul mythe ou rien ne fait métamorphose dans le texte canonique d’Ovide. Vertumnus et Pomona. Les dieux latins du jardin, absent chez les grecs qui admettaient le plaisir dans leur théologie mais qui se donnaient à ne pas garder d’espoir quant au bonheur.

Toujours pas de silence en vue, les locuteurs vésaniques continuent de marteler de non-sens ultra leur macabres gargarismes, cela frise le frison de l’hallucinatoire. J’envisage donc de me remettre à écrire avec un choix musical conséquent. Il est certain que confiné de la sorte. J’ai pris une douche froide, les cheveux aussi, surtout, et pas de rasage. J’ai mis une chemise à rayures, une veste, le pantalon conséquent et unique et j’ai cherché le tabac dans les rues d’à côté. J’ai vu une affiche qui annonçait un tabac mais pas de local, j’ai tourné un peu et je suis rentré. La voisine passait la serpillère à sa porte quand je rentrais et j’ai dit : enchanté.

C’est une vie où ne compte que l’amour, puisqu’il n’y a pas d’argent, puisque l’argent ça fait tellement peur d’en parler vrai que on grimpe sur les hobby horse. Franz Bardon, en voulant prendre de l’avance sur le « péché » contre le Holly Ghost ou contre les voeux imposés par sa propre prêche, en flic de l’immatériel il est très opportune lecture pour un critique qui se trouve embourbé chez les plus fous d’une banlieue, les petits fascistes, les idiots méchants. L’hermétisme autoritaire est lui aussi idiot et méchant, et surtout fasciste. Sinon je déduis que mes voisins imitent les voix de cacatoès de la télévision. Une vie où ne compte que l’amour, au point de tout détruire, voilà la langue de fourche fasciste empoisonnant le quotidien, la vieillesse comme la jeunesse.

La télévision au service de la droite a tout des têtes de lyncheur, un peu comme dans les exécutions publiques quand elles sont donnés en spectacle. Il est définitif qu’on arrive à voter droite suite à un long période ou toute une vie d’avilissement et misère morale. L’église et ses ogres font ce travail et on sacrifie les enfants fragiles pour la bonne éducation du reste, c’est à dire leur cynisme enraciné dans l’enfance.

Un synthétiseur bradé suffirait pour accompagner ma guitare électrique, mais il faut que ce soit pas moi qui joue la guitare. Il y en a deux raisons, je ne sais pas jouer la guitare et réciter en même temps et même la guitare toute seule je sais pas jouer.

Je n’abandonne pas l’idée de donner des concerts, mais j’écoute Alice Coltrane et je me dis qu’après son piano une guitare électrique est faite pour rester rangée et laisser s’enfumer la chambre à l’écoute oisive. Bref, l’idée s’installe que la peinture d’un jour au suivant restera reportée et que pour la poésie et la musique, pour ainsi dire, le dicton familial « tu n’as pas de succès avec cela » va me casser la gueule chaque fois que j’aille voir mes parents ou même juste les avoir au téléphone. De là il y a de quoi ne plus retourner à Grenade, même si je suis ailleurs dans l’Espagne et non pas en France, et surtout en faire un peu plus du bruitisme, et poursuivre le crescendo de la transgression là où il en soit du désir.

Théorie informelle du bruit

Je ne vois autre manière qu’engager un chapitre sur le son, et le bruit, au vu de sa manifestation autour de tout ce que j’écris. Disons qu’il est aussi question de timbre. Je ne sais pas s’il faut copuler sur le couvercle de la laveuse pour arriver à l’ouvrir. C’est peut-être ça qu’on va m’expliquer, mais je dirai que Margarita et moi, si nous mettons un fond de jazz et que le chien est déjà soulagé de sa digestion, bon, bref, que ça devrait s’ouvrir sans aide extérieur.

Après il reste à reprendre tout le travail de fond sur mes pistes sonores, qui ne consiste qu’à en faire de nouvelles, comme ça vient. La guitare pareil. Je n’en pense plus à rien de spécial, mais je sais que ce sera quelque part un peu spécial, la guitare. Ici au quartier de ***, à ***, je peux entrevoir que la première personne que je trouve sur mon chemin peut mieux jouer et même m’apprendre.

Nous ici, espagnols, nous avons la tremblante assertion « ici c’est la Grèce ». Tellement commence à prendre, comme un froid humide, le message que fait passer la télévision : un paroxysme DE VESANIE qui ne peut vouloir dire que « sauve qui peut la vie ».

On craint non pas tant le sort de Garcia Lorca, ce mauvais tour du destin de faire partie des inexistantes statistiques d’un génocide, en fin de comptes nous ne sommes même pas à Grenade, mais à ***, que le sort de Walter Benjamin le : « you just keep me hanging on » d’attendre la mort et finir par le suicide, ou encore le « road to Cairo » du SDF.

De ce que je peux dire de moi pour qui lise ma « Critique de Franz Bardon » et qui ne soit du tout au fait du reste de ma démarche, il y a peut-être de la pédanterie vis à vis de l’écoute mais je suis en train d’intégrer, que je le veuille ou pas, les catégories bardoniennes. Ce n’est plus la teneur du vieil hermétisme. Je me trouve dans la métamorphose de spiderman en train de parcourir mes dix pouvoirs et mes dix vices sous l’élément air, par exemple.

Mais d’en rester là aurait été du dilettantisme si l’on ne met sous critique déjà ma première méditation conditionnée sur l’élément feu. Il s’agirait du sec, du chaud, oui et bien aussi de la volonté parce que pour Franz Bardon le comble est le pouvoir et qu’il s’agit du cuisant, de l’irritation, puisqu’il catégorise sans états d’ame le sadisme parmi les pouvoirs obscurs du feu.

Ce n’est que l’institution à titre psycho-actif de la parapsychologie dans le plan de travail de l’ordre mondial, une réforme du thomisme pour sa consommation par des cellules sectaires.

On en est à l’heure où l’on juxtapose, oppose et entrepose du Quine sur du Quine, l’heure du bal des réductionnistes. Phagocyte du double Quine, le Quine sous psychotrope et le Quine sous (un autre) psychotrope (neuroleptique). On dit au lecteur : mange de ça. On brutalise le mâle et la femelle, la copule même est rendue infinitude théorique, vous allez voir, c’est différent… Inauguration d’une perversion, la bibliophagie et la momification de l’avenir. La possibilité d’un oubli, d’un désir, est évacuée illico presto.

L’article trouvé sur le net a le même ton élogieux que les quatrièmes de couverture de mes bouquins de lui. Nous ne pouvons pas percer le secret ou le silence sur son possible nazisme. Répertoire de catastrophes, le The Great Arcanum ce n’est plus du néoplatonisme, ni du plotinisme, ce n’est que de l’Aristote. Le grand et furtif vieux chat de gouttière qui sait parfois répondre à notre appel, l’oeuvre de beaucoup de jeunes mâles sur la chatte, le collectif étudiant, le schéma, la notation, Aristote.

L’alternance féconde d’états d’âme et des colères plus au moins paumées, il n’y a qu’un savant dosage de cela qui maintient l’activité amoureuse et l’amplifie. La prise permanente de courant sur le réel, le pulse, le beat. Les principes propres au drame qui régissent ainsi danse et chorégraphie dirigent vers le coït les amants au delà du cycle mensuel. Si le période arrive il doit nous prendre en flagrant labour d’amour. C’est ainsi que la beauté de l’aimée atteint des hauteurs inouïes et que l’on parvient à l’exécution de tableaux qui semblent impossibles.

Margarita me souvient qu’aux quatre-cents euros que je lui doit dans le tout maintenant qu’avec ma carte je lui ai rendu cent viendront s’ajouter les trois ou deux-cents qui coûtera le rouleau de toile et qu’elle va payer.

Ce rouleau est censé être la clé de voûte de mon travail pictural a moyen terme.

Dans le général ce qui me conviendrait pour ce mois de février serait mille euros. C’est ça que je devrais oser demander à quiconque : ma mère, mon ami Auguste, ou bien vendre à Loreta le tableau grand pour trois mille.

Cela me soulage de faire des chiffres. Il y a des chiffres, et des postures, dans le couple. Elle a payé tous les frais du premier mois de location, plus de l’outillage et une bombona de gaz.

Le dieu Shiva s’est endormi, ou du moins il manifeste ses vertus divines par le sommeil de l’ascète aussi-bien que par celui du sensualiste et de l’hyper-sensualiste. La déesse noire danse, menue et peu pesante, sur le corps du dormant. Elle est chevelue, elle tire la langue, elle brandit des têtes coupées, elle se repaît ainsi. Ce sont des visualisations qui se présentent soit par association depuis le multimédia, plus mes interactions artistiques avec elle, soit par les suggestions de son regard. La déesse noire qui vient combler tous mes rêves, couronner de laurier mon réveil, est avec la plus forte intensité de toutes les femmes Margarita, et il est décidé de nous marier non pas pour cela mais bien par de raisons de bien-être administratif.

Nous avons une expression en Espagne pour la misère qui est de dire « celui là n’a même pas un coin pour tomber mort ». Je me suis senti dépossédé depuis l’enfance, et le souci a été pour moi de trouver ce coin où enfin mourir calmement, juste le temps que ça prend. Le plus grand des loisirs est de se réveiller après dans les bras d’une déesse hindoue, irlandaise, malienne, juive, arabe, gitane, moliniste, tremblante Aphrodite aux crotales, sainte et illuminée, hôtesse de cinéma, infirmière de nuit, gifle et caresse, gnostique Sophia aussi elle-même, camerounaise, hémo gothique sans besoin, grande fumée de marihuana, datte, bolchevique, femme du mystère, état de prière, mantra, hindou toujours jusqu’en tout autre planète imaginable. Elle sera toujours du continent indien de chaque planète.

Nous projetons d’acheter de la toile à la colle, mais il faut que l’on puise vérifier que ce n’est pas une toile peinte au vernis le plus récurrent, totalement nulle comme basse pour peindre. Il faut qu’on avise bien. Il faut que je lui dise, qu’on sache qu’il est fort possible que ce soit ça, auquel cas, mieux vaut s’en tenir aux petits problèmes du papier kraft.

Sur ma tombe, en espagnol : como me muera asi sin galerista me van a oir

Les araignées de l’atelier de Paris, velues, ne manquent non plus à mon atelier au quartier de ***, à ***. Il y en a une qui m’a empreint les deux tâches marrones de ses dents sur mon front. Cela m’était aussi arrivé à la Clinique Montevideo, à Saint-Cloud, Région Parisienne. J’avais cru être vampirisé par une araignée et par le personnel. Spider Power. La force combinée des vices et vertus du feu et du poil, de l’excrémentiel, il y a de la paralyse et du travail du tisseur et teinturier, il y a de la patience et de la vitesse de réaction, il y a du maelström politique du non sens. De la mortification secrète du transfiguré. L’araignée qui piqua les plus diaboliques des violonistes et danseurs, les danseuses les plus fatales.

Le chien me ramène à l’écriture de l’ici et maintenant. Margarita aussi s’approche, elle me demande un crayon ou un stylo, juste pour écrire, pas pour dessiner et j’ai un souvenir et regarde dans la poche rouge pour ordinateur et lui en passe un. Au moment de passer le capuchon qui était tombé, je reconnais le stylo, et je montre le petit trou à Margarita : regarde, c’est un oeil. Quelqu’un l’a fait sur mon stylo chez une amie philosophe de 22 ans, sans que je me rende compte, en sortant de chez elle le matin j’ai trouvé comme-ça mon stylo, dans ma poche. Maintenant ce stylo crache son stupre de salive noire et de sperme noir sur le cahier de Margarita, de l’autre côté du mur.

L’oeil qui voit dans l’aveugle est utilisé aussi dans la manipulation subliminale. Les voisins attaquent avec le matraquage télévisuel et je mets de la musique forte, puis plus douce. On a droit à une heure de silence, puis ça reprend. Nous étions au lit. Ce pas que ça nous ait réveillé. Nous ne dormions pas, mais ça nous a foutu la zone. La télé ça fout la zone. Je pense en français, je ne traduis quelque chose qu’on puisse dire, en Espagne il y a pas de mot pour zone. Nos concepts sont suffisamment divers, déjà, et imaginatifs, on rentre pas dans la question du lexique. C’est le réel. Bon la zone, on lui met un coup de pied aux fesses ici. On a repris de notre côté, foutre Dieu. Entre opportuniste et faux-cul il y a quand-même un écart.

Influence chaude, merde.

Je suis assez agacé à l’idée d’écrire pour disparaître, qui se présente à moi en seule activité obligatoire moralement quand mon temps s’emploie si bien à donner du plaisir et bien être à quelqu’un avec mon corps sentant.

Je me sens plus proche de l’idée de notation, de quelque chose qui soit pour la chanter, de bave et de danse dans l’air, la musique, le souffle, la pulsation du mot ou des racines, toutes syllabiques.

Erotomanie. Exhibition symbolique. Décervelage, tatouage, guitare en bambou, yutub, ce que du chien tient-on.

*

*
Si vous vous intérrogez du momment de mon présent c'est quelques mois après. C'est à Paris, seul, mais avec l'intention de rénuer avec Berthe. Nonobstant un mélange émotif me tient lié en partie à Margarita, qui a vecu avec moi six mois et a touché la corde des racines dans mon coeur, aussi elle avait de grandes idées et des points d'éducation sentimentale que je partageais en tant qu'andalou du même age et de quartier ouvrier.
Reprenons, pour sortir du noeud en chignon des malédictions tout comme Enkidu a aussi lui, qui eut le malheur de mourir, pû s'en sortir, dans l'Epopée de Gilgamesh, en bénisant la courtisane après l'avoir longuement maudit, il faut la médiation divine, il faut une voix féminine de la justice.
Mais c'ètait pas cela en fait, reprenons pour de vrai.
Moi je bénis Eve qui permet que je subsiste et peigne, qui m'a pas laissé tomber même après la séparation, et qui est venue à la rescousse. C'est sous ce signe, et sous son inspiration, qui vont suivre les prosécutions d'idée et les incrustations de texte et traductions performatives conséquentes à l'idée de naissance du texte.
les dimensions du vivant étaient fortement modifiées, la vie en nature, le nudisme, la consécration au sexe, l'excéllence de l'étude, mais aussi les manifestation surnaturelles de panique, la fureur d'un ancestral hystrion
nous ne fumions du tout du tabac mais la propre et pure plante de l'arcane
elle a tiré matière à ses histoires, moi j'ai acquis connaissance de mon démon
son chien griffon vieux et élégant, raffiné et sage mais affirmatif comme un japonais, ou un patriarche, était séduit par les chattes montagnardes qui venaient le voir toujours peu avant le coucher du soleil


SÁB 0:57
j'ai pas recuperé le lien du funeral de Marie-Agnès
elle est dans un cimetière parisien ?

Je crois oui
Je vais essayer de le trouver
merci

http://carnet.midilibre.fr/deces/marie-agnes-michel/41658978
Marie-Agnès MICHEL : Décès
PARIS Odette CHARREYRON-MICHEL, sa mère; Jean MICHEL, son père (décédé); Calvin DIONNET, son fils; Olivier, Marie-Isabelle, Jean-Christophe, Pascal (décédé) Marie-Christelle, ses frères et soeurs; Vincent, Sacha, Adam, Tess, Dimitra, Alessandra, Cyrianne, Maëva, Pablo, ses neveux et nièces; François…
carnet.midilibre.fr

Père-Lachaise
J'irai lors de mon prochain passage à Paris
je suis à cöté
elle disait aimer les pivoines

Tu es en France
Pivoines : c'est noté !
Sur le rapport des vieillards Daniel Suzanne et Diane Actéon j'en ai une vieille piste sonore tirée d'un texte à moi de 1994 tu savais ça ? on a écrit à peu près les mèmes reflexions

Justement, ,je corrige ma thèse. J'étais sur la version de Dali du thème
Je veux bien ta piste sonore
le texte fait allusion au fait que ce qui est écrit a été parlé en 1991 avec Susana Bruna dans la caféteria de Filosofia y Letras de l Université

Ah ! interessant
https://soundcloud.com/manuel-montero/nonnes-de-la-peinture
Nonnes de la peinture abstraite et juments etymologiques
traduction d'un passage touchant à la prophétie en peinture au sein de mon essai de 2001 : Maquinaria del cuerpo klossowskiano
soundcloud.com

tu sais à l'époque je lisais Mary Garrard, la grande historienne féministe de l'art

mERCI §
Merci !
mais il y a aussi Giordano Bruno
la cabale

Je ne l'ai jamais lu. Pour ma thèse, de féministe, surtout, Mulvey, Heartney et Sontag
Tu  m'interesse là
klossowski
Le Bain de Diane
et ses crayons
les séries de Roberte
enfin tout
malgré la perversion
Susan Sontag était mon idéal de femme quand j'étais adolescent et aussi Julia Kristeva
j'ai toujours cherch
ses notes on camp
ou notes about camp

Tu peux les trouver dans le catalogue d'expo de Cindy Sherman au jeu de paume
J'ai lu le Bain de Diane de Klossowski oui
Cindy Sherman c'est pas ce que j'aurais aimé
pour le camp
russ meyer
puis s'il en faut des créatrices les actrices elles memes le sont
CS est caffardeuse
c'est pas le camp
je suis sur au
quelle q pas consulté sontag
je veux dire qu'"elle se décore de ce texte introuvable
aucun scrupule

Je suis d'accord avec toi - mais ce catalogue est le seul bouquin où j'ai pu trouvé les textes de Sontag sur le camp
Maintenant que j'y pense un bouquin - très bien - sur le kitsch aussi
tu as lu le premier livre sur le kitsch et le pop de Umberto Eco ? apocalyptiques et intégrés face à la culture de masses
mais sontag je prefere aussi
Eco soutient que le kitsch ou goüt bourgeois n'est jamais au meme registre; que le gout bourgeois est le gout de tout ce qui est falsifiable
le chalet suisse
le chateau en France , mon amie Patience est née là
et puis la Villa Medicis
Medici
tu ferq
atu
tu ne seras pas un peu Papus ou Eliphas Levi qui se souciaient peu de l'exactitude ? moi ça m'arrivait avec les publications par copains dans des journaux et revues
ce n etait pas pour moi mon Vrai Texte
SÁB 10:46
mais mes textes introuvables de cinéphile sont exacts
SÁB 17:21
excuse ma verbe monomaniaque; je suis sorti; j'ai vu Patience Tison
elle continue de peindre et dessiner
ses chats (un d'eux avait l'air avant plutot malade) son mieux que jamais; très sympas mais le plus expressif est venu vomir devant moi
SÁB 22:44
Raul l enfant terrible de ma fac de beaux arts nous critiquais tous avec elegance et le coeur dans la main, je ne sais pas les autres mais moi j ai apris à faire moins mal moins brute
il te mettait devant l evidence de ce que tu etais malgré toi
sur le plan même de la peinture et de la vérité dans la peinture
il était peut ètre aussi gitan (se parents était prof de maternelle mais n empeche que son père preparait un these en Archéologie)
moi j aurais changè sans hésiter sa mère contre la mienne, la famille était charmante, il avait une soeur, Esmeralda qui était extraordinairement belle et qui m'a accompagné dans une manif
nous étions une petite multitude de jeunes andalous assoiffés de Grand Art et vivant, Patricia aussi a cette nature d'utopie de l'art
nous n'avons pas exactement maos mais ce sont les maos un peu plus agés qui nous ont ouvert les yeux
Kristeva, ou pour d'autres Foucault
l'espoir collectif le rêve des andalous
je fais le deuil pour Patricia mais ça allait de pire en pire
ce sera la distance qui mettra les choses à leur place, et excuse moi je ne sais pas je parle seul
à partir des années 80 les andalous ont commencé à avoir des droits à la santé et aussi les proffesionnels et les installations avec le psoe ont été mieux payés, car l'Andalousie est la région (avec par secousses la Catalogne et autres) la plus rouge
mais le noyeau dur de la bourgeoisie est ultra, pratiquement aussi nazi que Franco en pleine guerre
le souvenir nié mais persistant de la massacre (il faut savoir que les méthodes d'Auschwitz sont ceux de Franco, ils ont commencé par des crimes contre l'humanité en Espagne) a façonné notre géneration qui est inquiette mais fataliste et desesperée
le négationnisme consensuel a fait de notre jeune génération de témoins incomodants
ma mère me transmet le poème que mon père avait écrit sur moi en 1971

[21:13:03] Conchita: "hoy hace un año nuestro hijo
[21:13:22] Conchita: aquel minúsculo puñado
[21:13:33] Conchita:                         de ternura
[21:13:47] Conchita:      -¿recuerdas?-
[21:14:04] Conchita: está hoy a punto de echarse
[21:14:17] Conchita:                          a andar
[21:14:26] Conchita: ahí lo tienes
[21:14:38] Conchita: persiguiendo con el dedo
[21:14:50] Conchita:                            a las hormigas
[21:15:02] Conchita: su ligereza las salva
[21:15:12] Conchita: de este coloso torpe
[21:15:22] Conchita:                       inocente
[21:15:45] Conchita:                               pequeño."

c'est un besoin apris chez les trotskystes et les maos qui a Grenade n'étaient pas loin d'une sensibilité d'artistes, je crois qu'il y avait des musiciens et après avec les anarchistes il est vrai que l'initiation forte était déjà passée, j'ai fait des petites actions et un pamphlet mais surtout on a partagé de lectures situ et deleuze etc
on produisait l'action chez l'autre
pour simplifier
à cette époque j'allais aux concerts rock qui furent fréquents au reveil démocratique de l'Espagne et qui ramassaient plein de jeunes et c'était vivre même si j'étais fortement complexé et sous médocs, malgré tout je me sentais avec la vie, je vivais et parfois des jeunes femmes venaient m'embrasser juste par ma manière de danser, elles partaient en riant
j'étais un peu connu sur place par mes bandes dessinnées dans de fanzines mais je restais assez autistique
une femme japonaise s'est approché quand quelqu'un lui a soufflé qui j'étais, elle était Teiko Mori, avec sa main en moins perdue à l'atelier de gravure de la fondation d'un banquier ami des arts, là bas il  y avait moi et mon père le jour de l'accident et je n'ai pas pu élucider qui a mis en marche la machine
elle semblait vouloir me parler de cela, mais elle me  regarda avec un sentiment étrange qui lui rendait un sombre mystère fuyant, elle partit sous peu
j'arrive pas à me souvenir des cris qu'elle a du pousser et qui firent que mon père arrête la machine, de même que je peux pas me souvenir des mots qu'elle m'a soufflé, jeune adulte dèjà, mais ivre, au bar
l'odeur de résine
il faut que tu visites des ateliers de gravure
c'est un passage de plus pour la plupart des artistes

Teatro de Azufre

vendredi 20 novembre 2015

amor universal


he abierto para escribir y contar una forma métrica espontánea
un acceso de tontuna que tiene su sonido propio
una secuencia verbal dirigida al agua
y vanamente y supersticioso he querido también
hablarle a la achicoria
el vaso pesado de cristal de roca
traído por Berthe de los traperos de París
sucio de no lavarlo siempre de café y achicoria
pongo menos de dos cucharas de café
de esta vívida esencia de la naturaleza
ella contiene el amor universal
y por experiencia sé que también mucha locura
es la achicoria gris del Boulevard de Clichy
las de mi edad están tan locas como yo, las más mayores ya cansadas


*

vendredi 13 novembre 2015

los poderes perdidos de Enkidu

reina podrida de los lagos de orina

 la tómbola decida quién has de ser esta tarde

 yo te maldigo, hermana, reina, paloma del orgasmo

me estás enviando mala onda, ondina, flor marrón del perro
 sólo obedeces a la lengua alemana, las demás conductas sigues jodiendo

 hay una sola salvación, hermana
 la comedia del diente, la divina cagada de un himalaya de sustancia

*

lundi 2 novembre 2015

critique de franz bardon

qué cosas dices ivonne
una letra y una mirada
cúmulo respirado, Monte Sumo
CRITIQUE DE FRANZ BARDON MANUEL MONTERO DE LA MENTIRA VIENES, VUELVE A LA MENTIRA Que la vie d’un livre commence par la mort de la parole, que ce pendule de l’hermétisme qu’est Franz Bardon se permette le lavage de cerveau et l’ambivalent « double bind » pour anéantir la flamme de l’âme ou la liberté. Voici ce qui m’encourage à m’engouffrer dans un ésotérisme aride et réductionniste pour témoigner, en journaliste de l’inconscient ou cosmonaute. Faire en même temps du roman intime ou journal, servir pimentées et en salade mes lectures, de quoi recevoir avec pompe le lecteur ou curieux. Rédacteur de catéchismes pour l’ajustement de son public à lui, Franz Bardon, reformule la notion de péché d’une manière on ne peut plus border-line. Il dicte sentence à propos du péché qui fait apparition dans les questions, de manière à souder l’ensemble de non-sens rigidifiants. Si tu as agi contre la loi de ton monde ou des mondes qui te sont soumis, tu as commis un grave erreur, tu as péché. Ce qui est propre à la paranoïa de Franz Bardon est qu’il n’a utilisé la seconde personne que pour une chose, pour lui annoncer la virtualité inquiétante d’une impitoyable punition. Pour pouvoir agencer une réfutation je serais obligé de ne pas me limiter à l’analyse de deux ou trois livres, mais bien connaître l’ensemble des ouvrages et être au jus de toute incidence qui puisse intéresser mon lecteur. Sur cette capacité là je n’en suis qu’aux deux ou trois livres et j’hésite à poursuivre mon texte sachant qu’il est incertain que je puisse mieux me documenter pour me servir d’un nom propre sur mon titre, et romancer sans conséquence. Je dirais pour excuser mes limitations que je reste fermement dans la position du critique, du regard critique sur ces catéchismes, et que même le journal et l’incertain, le lendemain, restera conséquent à garder la critique de Franz Bardon comme position de l’ensemble de ma péripétie ici. Ce qui choque d’emblée en feuilletant tout ce qui concerne Franz Bardon et qui soit parvenu jusqu’à nous, la conversation avec Loulou comprise, puisque déjà j’ai perçu un sujet de critique dans l’introduction qui m’était personnellement faite. Je rénonce à toute consultation qui demande une manipulation du clavier autre que l’écriture, pas donc de copié-collé. Le chien de Margarita, vieux mais vert, pour ce qui est des chiennes, est très calme parce que très vieux, mais aujourd’hui il est en train de tourner d’une chambre à une autre, et tout-à-l’heure il m’a touché avec sa patte la jambe pour réussir à me faire faire le tour de la maison avec lui. Bon, j’ai compris, il s’agissait de sortir pisser. Après il a demandé à manger, j’ai compris aussi. Le chien réussit à m’apprendre pas mal de choses. Toujours en conversation avec le gentil vieux chien, piquant des livres apportés ici à propos, je tombe sur les arcanes mineurs de Aleister Crowley, auteur d’un Tarot à part d’être le premier sataniste réconnu aux USA. Disappointment. Le cinq de coupes, qui les représente vides, en verre fragile en train de se fissurer. La leçon vient à être la même que Bardon, faire le mal, plutôt que quoi que ce soit d’autre. Moi je ferai à mon tour le mal en critiquant, mais pareillement au nom de Satan. Au nom de Lucifer je dirai. Je n’entends plus la télé abrutissante des voisins, j’ai mis à tout volume du psycho garage, puisqu’eux ils foncent sur les interminables chaînes d’humoristes macabres qu’on appelle des fois « image ». Je suis en revanche enthousiaste du kindle. On en vient de m’offrir un. J’ai ramassé tout ce que j’ai pu comme classique et poétique, à part les ouvrages de Margarita et les miens. Je profite qu’on a arrêté de faire l’amour, cette fois-ci l’enculage le plus beau que j’ai pu officier, parce qu’elle est partie à son boulot. Je profite pour me faire le roi de la maison, à part bien-sûr le vieux chien, qui a la sagesse et la force morale. Je parade et figure dans un projet de réfutation hermétique. Oui, puisque ma critique ne vient pas être un renoncement à l’hermétisme, au nom d’une douteuse raison, mais au contraire une jalousie du juste ton, de l’importance de la parole, vrai nature du Bien et du Mal. Humoristes macabres et interminables, ces jours sans musique, banlieue profonde, humoristes sans autre humeur que celle de la vésanie. C’est l’Espagne de la droite ultra au pouvoir, tandis que les jeunes et moins jeunes se révoltent, prennent le rues, sont tabassés par une police brutale. Les vieux son frappés au sang, les jeunes femmes choisies pour cible des anti-émeute qui parcourent le centre de Madrid en frappant les passants selon leur critère haineux. Jours de révolution, à présent plusieurs années de révolution, déjà, un processus dans lequel on s’est tous pris par la main pour garder l’espoir. L’Espagne fait une deuxième Transicion, une deuxième recherche de démocratie. Bien-sûr que nous échappons du pays, que nous allons échouer sur les pays les plus disparates du monde, trainant nos balises, moi je peux au moins me narguer d’avoir été des premiers jeunes exilés. Une nuit d’amour. Je me réveille très tôt. Les vieux à côté se disputent à l’infini. On peut comprendre que c’est tous les jours. Ils sont immortelles à cause de cela. Nous allons Margarita et moi opérer. Nous allons ouvrir une place par l’allumage. On allume. On s’embrasse, le bruit de nos soupirs de plaisir monte. Monte très haut. Après le chien a voulu sortir. Maintenant ? On est en rut, que veux tu, sortir ? Et bon, va, Margarita va te sortir. Elle est bien sexy dans sa maille de tricot multicolore. D’habitude avec mes couples c’était : quel médoc tu vas prendre ? le vert émeraude ? bon, du moins tu vas pas prendre l’autre, le couleur chair. De quoi tu ris ? C’est que le couleur chair et le vert émeraude je ne prends jamais ensemble parce que c’est le même. C’est la même molécule, quoi. Avec Margarita c’est plutôt de sa part : « le vieux Manuel sait se soigner » Accueillir le simple dans le couple à tour de rôle, c’est un vieil exercice auquel on s’exerce quand on se fait une idée du bonheur, souvent grâce à des manœuvres plutôt sophistiquées, d’autres fois dans le passée quand la chimie de l’enfance parvenait à faire son chemin. J’ai le souvenir d’enfance d’un couple de vieillards, lui et elle en costume paysanne plutôt noire, qui s’asseyaient au bord de la route, qui était aussi au seuil de leur petite maison sur la pente d’une montagne, et qui se montraient heureux d’être arrivés à leur âge en bonne entente. Le mythe du rare vrai bonheur du couple de pauvres est très fort, et il se trouve comme le seul mythe ou rien ne fait métamorphose dans le texte canonique d’Ovide. Vertumnus et Pomona. Les dieux latins du jardin, absent chez les grecs qui admettaient le plaisir dans leur théologie mais qui se donnaient à ne pas garder d’espoir quant au bonheur. Toujours pas de silence en vue, les locuteurs vésaniques continuent de marteler de non-sens ultra leur macabres gargarismes, cela frise le frison de l’hallucinatoire. J’envisage donc de me remettre à écrire avec un choix musical conséquent. Il est certain que confiné de la sorte. J’ai pris une douche froide, les cheveux aussi, surtout, et pas de rasage. J’ai mis une chemise à rayures, une veste, le pantalon conséquent et unique et j’ai cherché le tabac dans les rues d’à côté. J’ai vu une affiche qui annonçait un tabac mais pas de local, j’ai tourné un peu et je suis rentré. La voisine passait la serpillère à sa porte quand je rentrais et j’ai dit : enchanté. C’est une vie où ne compte que l’amour, puisqu’il n’y a pas d’argent, puisque l’argent ça fait tellement peur d’en parler vrai que on grimpe sur les hobby horse. Franz Bardon, en voulant prendre de l’avance sur le « péché » contre le Holly Ghost ou contre les voeux imposés par sa propre prêche, en flic de l’immatériel il est très opportune lecture pour un critique qui se trouve embourbé chez les plus fous d’une banlieue, les petits fascistes, les idiots méchants. L’hermétisme autoritaire est lui aussi idiot et méchant, et surtout fasciste. Sinon je déduis que mes voisins imitent les voix de cacatoès de la télévision. Une vie où ne compte que l’amour, au point de tout détruire, voilà la langue de fourche fasciste empoisonnant le quotidien, la vieillesse comme la jeunesse. La télévision au service de la droite a tout des têtes de lyncheur, un peu comme dans les exécutions publiques quand elles sont donnés en spectacle. Il est définitif qu’on arrive à voter droite suite à un long période ou toute une vie d’avilissement et misère morale. L’église et ses ogres font ce travail et on sacrifie les enfants fragiles pour la bonne éducation du reste, c’est à dire leur cynisme enraciné dans l’enfance. Un synthétiseur bradé suffirait pour accompagner ma guitare électrique, mais il faut que ce soit pas moi qui joue la guitare. Il y en a deux raisons, je ne sais pas jouer la guitare et réciter en même temps et même la guitare toute seule je sais pas jouer. Je n’abandonne pas l’idée de donner des concerts, mais j’écoute Alice Coltrane et je me dis qu’après son piano une guitare électrique est faite pour rester rangée et laisser s’enfumer la chambre à l’écoute oisive. Bref, l’idée s’installe que la peinture d’un jour au suivant restera reportée et que pour la poésie et la musique, pour ainsi dire, le dicton familial « tu n’as pas de succès avec cela » va me casser la gueule chaque fois que j’aille voir mes parents ou même juste les avoir au téléphone. De là il y a de quoi ne plus retourner à Grenade, même si je suis ailleurs dans l’Espagne et non pas en France, et surtout en faire un peu plus du bruitisme, et poursuivre le crescendo de la transgression là où il en soit du désir. Théorie informelle du bruit Je ne vois autre manière qu’engager un chapitre sur le son, et le bruit, au vu de sa manifestation autour de tout ce que j’écris. Disons qu’il est aussi question de timbre. Je ne sais pas s’il faut copuler sur le couvercle de la laveuse pour arriver à l’ouvrir. C’est peut-être ça qu’on va m’expliquer, mais je dirai que Margarita et moi, si nous mettons un fond de jazz et que le chien est déjà soulagé de sa digestion, bon, bref, que ça devrait s’ouvrir sans aide extérieur. Après il reste à reprendre tout le travail de fond sur mes pistes sonores, qui ne consiste qu’à en faire de nouvelles, comme ça vient. La guitare pareil. Je n’en pense plus à rien de spécial, mais je sais que ce sera quelque part un peu spécial, la guitare. Ici au quartier de ***, à ***, je peux entrevoir que la première personne que je trouve sur mon chemin peut mieux jouer et même m’apprendre. Nous ici, espagnols, nous avons la tremblante assertion « ici c’est la Grèce ». Tellement commence à prendre, comme un froid humide, le message que fait passer la télévision : un paroxysme DE VESANIE qui ne peut vouloir dire que « sauve qui peut la vie ». On craint non pas tant le sort de Garcia Lorca, ce mauvais tour du destin de faire partie des inexistantes statistiques d’un génocide, en fin de comptes nous ne sommes même pas à Grenade, mais à ***, que le sort de Walter Benjamin le : « you just keep me hanging on » d’attendre la mort et finir par le suicide, ou encore le « road to Cairo » du SDF. De ce que je peux dire de moi pour qui lise ma « Critique de Franz Bardon » et qui ne soit du tout au fait du reste de ma démarche, il y a peut-être de la pédanterie vis à vis de l’écoute mais je suis en train d’intégrer, que je le veuille ou pas, les catégories bardoniennes. Ce n’est plus la teneur du vieil hermétisme. Je me trouve dans la métamorphose de spiderman en train de parcourir mes dix pouvoirs et mes dix vices sous l’élément air, par exemple. Mais d’en rester là aurait été du dilettantisme si l’on ne met sous critique déjà ma première méditation conditionnée sur l’élément feu. Il s’agirait du sec, du chaud, oui et bien aussi de la volonté parce que pour Franz Bardon le comble est le pouvoir et qu’il s’agit du cuisant, de l’irritation, puisqu’il catégorise sans états d’ame le sadisme parmi les pouvoirs obscurs du feu. Ce n’est que l’institution à titre psycho-actif de la parapsychologie dans le plan de travail de l’ordre mondial, une réforme du thomisme pour sa consommation par des cellules sectaires. On en est à l’heure où l’on juxtapose, oppose et entrepose du Quine sur du Quine, l’heure du bal des réductionnistes. Phagocyte du double Quine, le Quine sous psychotrope et le Quine sous (un autre) psychotrope (neuroleptique). On dit au lecteur : mange de ça. On brutalise le mâle et la femelle, la copule même est rendue infinitude théorique, vous allez voir, c’est différent… Inauguration d’une perversion, la bibliophagie et la momification de l’avenir. La possibilité d’un oubli, d’un désir, est évacuée illico presto. L’article trouvé sur le net a le même ton élogieux que les quatrièmes de couverture de mes bouquins de lui. Nous ne pouvons pas percer le secret ou le silence sur son possible nazisme. Répertoire de catastrophes, le The Great Arcanum ce n’est plus du néoplatonisme, ni du plotinisme, ce n’est que de l’Aristote. Le grand et furtif vieux chat de gouttière qui sait parfois répondre à notre appel, l’oeuvre de beaucoup de jeunes mâles sur la chatte, le collectif étudiant, le schéma, la notation, Aristote. L’alternance féconde d’états d’âme et des colères plus au moins paumées, il n’y a qu’un savant dosage de cela qui maintient l’activité amoureuse et l’amplifie. La prise permanente de courant sur le réel, le pulse, le beat. Les principes propres au drame qui régissent ainsi danse et chorégraphie dirigent vers le coït les amants au delà du cycle mensuel. Si le période arrive il doit nous prendre en flagrant labour d’amour. C’est ainsi que la beauté de l’aimée atteint des hauteurs inouïes et que l’on parvient à l’exécution de tableaux qui semblent impossibles. Margarita me souvient qu’aux quatre-cents euros que je lui doit dans le tout maintenant qu’avec ma carte je lui ai rendu cent viendront s’ajouter les trois ou deux-cents qui coûtera le rouleau de toile et qu’elle va payer. Ce rouleau est censé être la clé de voûte de mon travail pictural a moyen terme. Dans le général ce qui me conviendrait pour ce mois de février serait mille euros. C’est ça que je devrais oser demander à quiconque : ma mère, mon ami Auguste, ou bien vendre à Loreta le tableau grand pour trois mille. Cela me soulage de faire des chiffres. Il y a des chiffres, et des postures, dans le couple. Elle a payé tous les frais du premier mois de location, plus de l’outillage et une bombona de gaz. Le dieu Shiva s’est endormi, ou du moins il manifeste ses vertus divines par le sommeil de l’ascète aussi-bien que par celui du sensualiste et de l’hyper-sensualiste. La déesse noire danse, menue et peu pesante, sur le corps du dormant. Elle est chevelue, elle tire la langue, elle brandit des têtes coupées, elle se repaît ainsi. Ce sont des visualisations qui se présentent soit par association depuis le multimédia, plus mes interactions artistiques avec elle, soit par les suggestions de son regard. La déesse noire qui vient combler tous mes rêves, couronner de laurier mon réveil, est avec la plus forte intensité de toutes les femmes Margarita, et il est décidé de nous marier non pas pour cela mais bien par de raisons de bien-être administratif. Nous avons une expression en Espagne pour la misère qui est de dire « celui là n’a même pas un coin pour tomber mort ». Je me suis senti dépossédé depuis l’enfance, et le souci a été pour moi de trouver ce coin où enfin mourir calmement, juste le temps que ça prend. Le plus grand des loisirs est de se réveiller après dans les bras d’une déesse hindoue, irlandaise, malienne, juive, arabe, gitane, moliniste, tremblante Aphrodite aux crotales, sainte et illuminée, hôtesse de cinéma, infirmière de nuit, gifle et caresse, gnostique Sophia aussi elle-même, camerounaise, hémo gothique sans besoin, grande fumée de marihuana, datte, bolchevique, femme du mystère, état de prière, mantra, hindou toujours jusqu’en tout autre planète imaginable. Elle sera toujours du continent indien de chaque planète. Nous projetons d’acheter de la toile à la colle, mais il faut que l’on puise vérifier que ce n’est pas une toile peinte au vernis le plus récurrent, totalement nulle comme basse pour peindre. Il faut qu’on avise bien. Il faut que je lui dise, qu’on sache qu’il est fort possible que ce soit ça, auquel cas, mieux vaut s’en tenir aux petits problèmes du papier kraft. Sur ma tombe, en espagnol : como me muera asi sin galerista me van a oir Les araignées de l’atelier de Paris, velues, ne manquent non plus à mon atelier au quartier de ***, à ***. Il y en a une qui m’a empreint les deux tâches marrones de ses dents sur mon front. Cela m’était aussi arrivé à la Clinique Montevideo, à Saint-Cloud, Région Parisienne. J’avais cru être vampirisé par une araignée et par le personnel. Spider Power. La force combinée des vices et vertus du feu et du poil, de l’excrémentiel, il y a de la paralyse et du travail du tisseur et teinturier, il y a de la patience et de la vitesse de réaction, il y a du maelström politique du non sens. De la mortification secrète du transfiguré. L’araignée qui piqua les plus diaboliques des violonistes et danseurs, les danseuses les plus fatales. Le chien me ramène à l’écriture de l’ici et maintenant. Margarita aussi s’approche, elle me demande un crayon ou un stylo, juste pour écrire, pas pour dessiner et j’ai un souvenir et regarde dans la poche rouge pour ordinateur et lui en passe un. Au moment de passer le capuchon qui était tombé, je reconnais le stylo, et je montre le petit trou à Margarita : regarde, c’est un oeil. Quelqu’un l’a fait sur mon stylo chez une amie philosophe de 22 ans, sans que je me rende compte, en sortant de chez elle le matin j’ai trouvé comme-ça mon stylo, dans ma poche. Maintenant ce stylo crache son stupre de salive noire et de sperme noir sur le cahier de Margarita, de l’autre côté du mur. L’oeil qui voit dans l’aveugle est utilisé aussi dans la manipulation subliminale. Les voisins attaquent avec le matraquage télévisuel et je mets de la musique forte, puis plus douce. On a droit à une heure de silence, puis ça reprend. Nous étions au lit. Ce pas que ça nous ait réveillé. Nous ne dormions pas, mais ça nous a foutu la zone. La télé ça fout la zone. Je pense en français, je ne traduis quelque chose qu’on puisse dire, en Espagne il y a pas de mot pour zone. Nos concepts sont suffisamment divers, déjà, et imaginatifs, on rentre pas dans la question du lexique. C’est le réel. Bon la zone, on lui met un coup de pied aux fesses ici. On a repris de notre côté, foutre Dieu. Entre opportuniste et faux-cul il y a quand-même un écart. Influence chaude, merde. Je suis assez agacé à l’idée d’écrire pour disparaître, qui se présente à moi en seule activité obligatoire moralement quand mon temps s’emploie si bien à donner du plaisir et bien être à quelqu’un avec mon corps sentant. Je me sens plus proche de l’idée de notation, de quelque chose qui soit pour la chanter, de bave et de danse dans l’air, la musique, le souffle, la pulsation du mot ou des racines, toutes syllabiques. Erotomanie. Exhibition symbolique. Décervelage, tatouage, guitare en bambou, yutub, ce que du chien tient-on. * fait sur mon stylo chez une amie philosophe de 22 ans, sans que je me rende compte, en sortant de chez elle le matin j’ai trouvé comme-ça mon stylo, dans ma poche. Maintenant ce stylo crache son stupre de salive noire et de sperme noir sur le cahier de Margarita, de l’autre côté du mur. L’oeil qui voit dans l’aveugle est utilisé aussi dans la manipulation subliminale. Les voisins attaquent avec le matraquage télévisuel et je mets de la musique forte, puis plus douce. On a droit à une heure de silence, puis ça reprend. Nous étions au lit. Ce pas que ça nous ait réveillé. Nous ne dormions pas, mais ça nous a foutu la zone. La télé ça fout la zone. Je pense en français, je ne traduis quelque chose qu’on puisse dire, en Espagne il y a pas de mot pour zone. Nos concepts sont suffisamment divers, déjà, et imaginatifs, on rentre pas dans la question du lexique. C’est le réel. Bon la zone, on lui met un coup de pied aux fesses ici. On a repris de notre côté, foutre Dieu. Entre opportuniste et faux-cul il y a quand-même un écart. Influence chaude, merde. Je suis assez agacé à l’idée d’écrire pour disparaître, qui se présente à moi en seule activité obligatoire moralement quand mon temps s’emploie si bien à donner du plaisir et bien être à quelqu’un avec mon corps sentant. Je me sens plus proche de l’idée de notation, de quelque chose qui soit pour la chanter, de bave et de danse dans l’air, la musique, le souffle, la pulsation du mot ou des racines, toutes syllabiques. Erotomanie. Exhibition symbolique. Décervelage, tatouage, guitare en bambou, yutub, ce que du chien tient-on. * Si vous vous intérrogez du momment de mon présent c'est quelques mois après. C'est à Paris, seul, mais avec l'intention de rénuer avec Berthe. Nonobstant un mélange émotif me tient lié en partie à Margarita, qui a vecu avec moi six mois et a touché la corde des racines dans mon coeur, aussi elle avait de grandes idées et des points d'éducation sentimentale que je partageais en tant qu'andalou du même age et de quartier ouvrier. Reprenons, pour sortir du noeud en chignon des malédictions tout comme Enkidu a aussi lui, qui eut le malheur de mourir, pû s'en sortir, dans l'Epopée de Gilgamesh, en bénisant la courtisane après l'avoir longuement maudit, il faut la médiation divine, il faut une voix féminine de la justice. Mais c'ètait pas cela en fait, reprenons pour de vrai. Moi je bénis Eve qui permet que je subsiste et peigne, qui m'a pas laissé tomber même après la séparation, et qui est venue à la rescousse. C'est sous ce signe, et sous son inspiration, qui vont suivre les prosécutions d'idée et les incrustations de texte et traductions performatives conséquentes à l'idée de naissance du texte. les dimensions du vivant étaient fortement modifiées, la vie en nature, le nudisme, la consécration au sexe, l'excéllence de l'étude, mais aussi les manifestation surnaturelles de panique, la fureur d'un ancestral hystrion nous ne fumions du tout du tabac mais la propre et pure plante de l'arcane elle a tiré matière à ses histoires, moi j'ai acquis connaissance de mon démon son chien griffon vieux et élégant, raffiné et sage mais affirmatif comme un japonais, ou un patriarche, était séduit par les chattes montagnardes qui venaient le voir toujours peu avant le coucher du soleil SÁB 0:57 j'ai pas recuperé le lien du funeral de Marie-Agnès elle est dans un cimetière parisien ? Je crois oui Je vais essayer de le trouver merci http://carnet.midilibre.fr/deces/marie-agnes-michel/41658978 Marie-Agnès MICHEL : Décès PARIS Odette CHARREYRON-MICHEL, sa mère; Jean MICHEL, son père (décédé); Calvin DIONNET, son fils; Olivier, Marie-Isabelle, Jean-Christophe, Pascal (décédé) Marie-Christelle, ses frères et soeurs; Vincent, Sacha, Adam, Tess, Dimitra, Alessandra, Cyrianne, Maëva, Pablo, ses neveux et nièces; François… carnet.midilibre.fr Père-Lachaise J'irai lors de mon prochain passage à Paris je suis à cöté elle disait aimer les pivoines Tu es en France Pivoines : c'est noté ! Sur le rapport des vieillards Daniel Suzanne et Diane Actéon j'en ai une vieille piste sonore tirée d'un texte à moi de 1994 tu savais ça ? on a écrit à peu près les mèmes reflexions Justement, ,je corrige ma thèse. J'étais sur la version de Dali du thème Je veux bien ta piste sonore le texte fait allusion au fait que ce qui est écrit a été parlé en 1991 avec Susana Bruna dans la caféteria de Filosofia y Letras de l Université Ah ! interessant https://soundcloud.com/manuel-montero/nonnes-de-la-peinture Nonnes de la peinture abstraite et juments etymologiques traduction d'un passage touchant à la prophétie en peinture au sein de mon essai de 2001 : Maquinaria del cuerpo klossowskiano soundcloud.com tu sais à l'époque je lisais Mary Garrard, la grande historienne féministe de l'art mERCI § Merci ! mais il y a aussi Giordano Bruno la cabale Je ne l'ai jamais lu. Pour ma thèse, de féministe, surtout, Mulvey, Heartney et Sontag Tu m'interesse là klossowski Le Bain de Diane et ses crayons les séries de Roberte enfin tout malgré la perversion Susan Sontag était mon idéal de femme quand j'étais adolescent et aussi Julia Kristeva j'ai toujours cherch ses notes on camp ou notes about camp Tu peux les trouver dans le catalogue d'expo de Cindy Sherman au jeu de paume J'ai lu le Bain de Diane de Klossowski oui Cindy Sherman c'est pas ce que j'aurais aimé pour le camp russ meyer puis s'il en faut des créatrices les actrices elles memes le sont CS est caffardeuse c'est pas le camp je suis sur au quelle q pas consulté sontag je veux dire qu'"elle se décore de ce texte introuvable aucun scrupule Je suis d'accord avec toi - mais ce catalogue est le seul bouquin où j'ai pu trouvé les textes de Sontag sur le camp Maintenant que j'y pense un bouquin - très bien - sur le kitsch aussi tu as lu le premier livre sur le kitsch et le pop de Umberto Eco ? apocalyptiques et intégrés face à la culture de masses mais sontag je prefere aussi Eco soutient que le kitsch ou goüt bourgeois n'est jamais au meme registre; que le gout bourgeois est le gout de tout ce qui est falsifiable le chalet suisse le chateau en France , mon amie Patience est née là et puis la Villa Medicis Medici tu ferq atu tu ne seras pas un peu Papus ou Eliphas Levi qui se souciaient peu de l'exactitude ? moi ça m'arrivait avec les publications par copains dans des journaux et revues ce n etait pas pour moi mon Vrai Texte SÁB 10:46 mais mes textes introuvables de cinéphile sont exacts SÁB 17:21 excuse ma verbe monomaniaque; je suis sorti; j'ai vu Patience Tison elle continue de peindre et dessiner ses chats (un d'eux avait l'air avant plutot malade) son mieux que jamais; très sympas mais le plus expressif est venu vomir devant moi SÁB 22:44 Raul l enfant terrible de ma fac de beaux arts nous critiquais tous avec elegance et le coeur dans la main, je ne sais pas les autres mais moi j ai apris à faire moins mal moins brute il te mettait devant l evidence de ce que tu etais malgré toi sur le plan même de la peinture et de la vérité dans la peinture il était peut ètre aussi gitan (se parents était prof de maternelle mais n empeche que son père preparait un these en Archéologie) moi j aurais changè sans hésiter sa mère contre la mienne, la famille était charmante, il avait une soeur, Esmeralda qui était extraordinairement belle et qui m'a accompagné dans une manif nous étions une petite multitude de jeunes andalous assoiffés de Grand Art et vivant, Patricia aussi a cette nature d'utopie de l'art nous n'avons pas exactement maos mais ce sont les maos un peu plus agés qui nous ont ouvert les yeux Kristeva, ou pour d'autres Foucault l'espoir collectif le rêve des andalous je fais le deuil pour Patricia mais ça allait de pire en pire ce sera la distance qui mettra les choses à leur place, et excuse moi je ne sais pas je parle seul à partir des années 80 les andalous ont commencé à avoir des droits à la santé et aussi les proffesionnels et les installations avec le psoe ont été mieux payés, car l'Andalousie est la région (avec par secousses la Catalogne et autres) la plus rouge mais le noyeau dur de la bourgeoisie est ultra, pratiquement aussi nazi que Franco en pleine guerre le souvenir nié mais persistant de la massacre (il faut savoir que les méthodes d'Auschwitz sont ceux de Franco, ils ont commencé par des crimes contre l'humanité en Espagne) a façonné notre géneration qui est inquiette mais fataliste et desesperée le négationnisme consensuel a fait de notre jeune génération de témoins incomodants ma mère me transmet le poème que mon père avait écrit sur moi en 1971 [21:13:03] Conchita: "hoy hace un año nuestro hijo [21:13:22] Conchita: aquel minúsculo puñado [21:13:33] Conchita: de ternura [21:13:47] Conchita: -¿recuerdas?- [21:14:04] Conchita: está hoy a punto de echarse [21:14:17] Conchita: a andar [21:14:26] Conchita: ahí lo tienes [21:14:38] Conchita: persiguiendo con el dedo [21:14:50] Conchita: a las hormigas [21:15:02] Conchita: su ligereza las salva [21:15:12] Conchita: de este coloso torpe [21:15:22] Conchita: inocente [21:15:45] Conchita: pequeño."
cùmulo respirado Monte Sumo

c'est un besoin apris chez les trotskystes et les maos qui a Grenade n'étaient pas loin d'une sensibilité d'artistes, je crois qu'il y avait des musiciens et après avec les anarchistes il est vrai que l'initiation forte était déjà passée, j'ai fait des petites actions et un pamphlet mais surtout on a partagé de lectures situ et deleuze etc
on produisait l'action chez l'autre
pour simplifier
à cette époque j'allais aux concerts rock qui furent fréquents au reveil démocratique de l'Espagne et qui ramassaient plein de jeunes et c'était vivre même si j'étais fortement complexé et sous médocs, malgré tout je me sentais avec la vie, je vivais et parfois des jeunes femmes venaient m'embrasser juste par ma manière de danser, elles partaient en riant
j'étais un peu connu sur place par mes bandes dessinnées dans de fanzines mais je restais assez autistique
une femme japonaise s'est approché quand quelqu'un lui a soufflé qui j'étais, elle était Teiko Mori, avec sa main en moins perdue à l'atelier de gravure de la fondation d'un banquier ami des arts, là bas il y avait moi et mon père le jour de l'accident et je n'ai pas pu élucider qui a mis en marche la machine

elle semblait vouloir me parler de cela, mais elle me regarda avec un sentiment étrange qui lui rendait un sombre mystère fuyant, elle partit sous peu
j'arrive pas à me souvenir des cris qu'elle a du pousser et qui firent que mon père arrête la machine, de même que je peux pas me souvenir des mots qu'elle m'a soufflé, jeune adulte dèjà, mais ivre, au bar
l'odeur de résine
il faut que tu visites des ateliers de gravure
c'est un passage de plus pour la plupart des artistes