philosophie fantastique / expresionismo retro / néopauvre, avantgarde chaude / métaphysique de genre (repertoire) désorientalisme, shawarmaness, en perte ouverte ayant rendu evidence de ce que chacun garde pour soi & pour tout dans la perte de caution intellectuelle / mon angoisse : si on le fait pas, malgré qu'on le pense, qu'est-ce que cela veut dire ??? chef-d'oeuvre en décomposition, en perte de texture ou perte icastique, edifice abandonné au regard nomade, utopique
dimanche 30 octobre 2016
samedi 29 octobre 2016
Poème de Laure J'aime
Poème de Laure - J'aime
J’aime regarder le contour de tes lèvres quand tu souris, tes yeux qui brillent et tes fossettes qui se plissent.
J’aime ta façon mystérieuse de me regarder comme si tu voulais lire entre les lignes de mon corps,
J’aime tes mains qui se promènent sur ma peau comme une ballade tranquille au fils de l’eau,
J’aime quand tu entres en moi pour ne faire qu’un avec nos deux êtres,
J’aime quand tu laisses éclater ton cœur avec des mots pleins de tendresse,
J’aime quand tu laisses couler tes larmes le long de tes joues comme un enfant qui aurait un trop-plein d’amour à m’offrir,
J’aime quand tu passes des heures à me faire découvrir toutes les richesses de la terre et celles de ton cœur,
J’aime quand tu te promènes de façon impudique pour me faire découvrir ta musique,
J’aime ton air perdu dans un rêve le matin quand tu te lèves,
J’aime recevoir tes textos comme autant de baisers que tu voudrais me donner,
J’aime l’idée de vite te retrouver et dans tes bras m’abandonner,
J’aime te découvrir et nous imaginer un avenir mêlé de rires et de soupirs,
J’aime tes « je t’aime ».
Laure
J’aime ta façon mystérieuse de me regarder comme si tu voulais lire entre les lignes de mon corps,
J’aime tes mains qui se promènent sur ma peau comme une ballade tranquille au fils de l’eau,
J’aime quand tu entres en moi pour ne faire qu’un avec nos deux êtres,
J’aime quand tu laisses éclater ton cœur avec des mots pleins de tendresse,
J’aime quand tu laisses couler tes larmes le long de tes joues comme un enfant qui aurait un trop-plein d’amour à m’offrir,
J’aime quand tu passes des heures à me faire découvrir toutes les richesses de la terre et celles de ton cœur,
J’aime quand tu te promènes de façon impudique pour me faire découvrir ta musique,
J’aime ton air perdu dans un rêve le matin quand tu te lèves,
J’aime recevoir tes textos comme autant de baisers que tu voudrais me donner,
J’aime l’idée de vite te retrouver et dans tes bras m’abandonner,
J’aime te découvrir et nous imaginer un avenir mêlé de rires et de soupirs,
J’aime tes « je t’aime ».
Laure
lundi 24 octobre 2016
cv french as a poem
Bio pour Madame Dubois (et ses amis artistes )
1970
Naissance
mon père a été au service militaire pendant la grossesse
ma mère a dû répéter une matière pour finir sa carrière en langues classiques, le latin
elle comptait faire sa thèse sur le linéaire B, un alphabet inventé à Crète à l’aube de la Grèce Archaïque, projet abandonné
mes parents font du théâtre universitaire
le noyau de qualité de leur bibliothèque familiale date de cette époque
1973-1976
Mon père, inquiet jeune artiste et universitaire voulant écrire sa thèse sur un poète surréaliste espagnol, m’amène à un atelier de gravure quotidiennement ou presque, m’apprenant le dessin. L’atelier appartient à une fondation, les horaires sont plutôt nocturnes, là se réunit un petit monde cosmopolite, dissident et artistique (Franco meurt en 1975 et la Transition ne marque pas nettement la fin de la répression, il y a la guerre sale )
Un accident que je tente encore d’éclaircir fait perdre une main à l’artiste Teiko Mori, je suis dans la mêlée et il se peut que j’ai poussé le bouton de la presse, en tout cas la fin de cette période est la fin de mon romance de bébé intellectuel avec mon père, qui doit tout laisser tomber quant à ses ambitions artistiques
1977-1988
Mes parents vivent comme une déprime le travail de professeur et en plus ma mère commence à nous amener à la messe et faire confession, pour moi ils sont devenus des monstres, interdiction de flamenco, de télé sauf quelques programmes culturels (importants dans ma croissance par ailleurs ), cette déconnexion de la réalité de mon quartier ouvrier et rouge fait que je soit l’idiot de la classe
En revanche tous mes copains me félicitent pour mes bandes dessinées et pour avoir organisé une grève
1989-1991
J’intègre la Faculté de Beaux Arts de Grenade, tout le monde est trublion mais la fraternité sera progressivement pourrie et quant à moi je lis beaucoup je rate même des cours pour lire, certains me considéreront brillant mais je suis un jeune homme angoissé, quelqu’un qui a un problème
Suite à ma militance, je prends partie à la constitution du Mouvement d’Agitation Libertaire
Je m’accroche à l’oeuvre de Pierre Klossowski et à son Bain de Diane comme livre initiateur en tant qu’artiste, je lis de la philosophie postmoderne et classique, je décide de ne plus dessiner des BD et de me tenir à la pure peinture et le métier d’artiste moderne
1992-1995
Ma crise psychique est enfin ouvertement déclarée et malgré un passage par un Hotel Dieu à Paris où tient lieu la surprise d’une femme fontaine africaine qui sera ma maitresse fugace et un autre hôpital particulièrement sinistre à Malaga, géré par des curés ultra; je me remets doucement et j’engage de mon propre et contre l’avis puritain de mes parents une thérapie lacanienne qui continue à l’actualité, l’analyse opère loyalement les meilleurs de ses prestiges et mirages et me voilà enfin en amoureux avec Maricarmen, Angustias Ayán (soeur d’artiste gay, soeur de curé ultra traducteur de patristique, soeur de lesbienne, fille de militaire franquiste ) qui laissera sa marque et alors, dans la rupture, je serai amoureux d’une artiste colombienne, Eleodora Neusa
Je suis devenu pour de vrai un peintre
J’ai commencé un long roman
a 25 j’ai pu dire que j’étais heureux
1995-1998
Des expositions de peintures, en commun avec Eleodora Neusa, qui m’introduit dans les caves de flamenco, des fêtes particulières où l’on danse
Je donne des cours de peinture à des groupes d’adultes pour aider ma compagne qui est enceinte
1999-2003
J’étudie le programme de Langue et Littérature Espagnoles pour devenir professeur, c’est la volonté de ma famille, pas la mienne, mais cela permet quelques années où je peux subvenir aux frais de mon fils et sa mère qui sont loin de l’Andalousie, à Barcelone
J’écris beaucoup, je dessine faute de peindre mais comme-ça je note visuellement beaucoup de futurs tableaux, je travaille comme cartomancien dans plusieurs agences de voyance, l’année que j’ai passé avec eux à Barcelone
En 2002 j’articule mon Teatro de Azufre
aussi je décide de me mettre à nouveau à la peinture quitte à que ce soit une course en avant
Une célebre pizzeria de Los Angeles USA expose certaines de mes pièces et tableaux
2004-2008
Une belle période d’amour et d’art et de découverte de la vie parisienne avec Eve Livet
Toute sorte d’expo, du marché de noel à Saint Cloud à une galerie hype boulevard de Clichy et du show room dans de maisons particulières et au Salon Oedipe, prestigieux lieu de psychanalyse et peinture
J’obtient un atelier de la ville de Paris et je peins beaucoup de toiles et oeuvre aussi en papier
Des livres à moi sont édités par Meligrana ce sont six romans qui sortent en même temps, illustrés de vingt encres de chine ou dessins et certains avec album photographique
2008-2011
Tout en restant accroché à l’activité fondatrice de peintre je multiplie mes écrits, français, espagnol et même anglais pour quelques poèmes
Ces années sont l’aventure collective du blog des éditions léo scheer et autres
j’ajoute de l’intérêt à mes textes sur le net me rendant à de restaurants hyper chers grâce à un mécènes et je vais aux cocktails de Léo Scheer
J’ai un amour pour l’écrivaine Marie-Agnès Michel fait de maladresse, obnubilation et chagrin.
Il semble qu’un de mes textes constituait appel au meurtre sur le président Sarkozy et en même temps je produit d’autres scandales et je finis enfermé en HP, je ne me remettrai jamais de cette privation de liberté sous bombardement chimique
La Spanish Revolution commence, juste après la Grèce, le Printemps Arabe et l’Islande, je sens que je fais partie de cela
2012-2013
pistes sonores nombreuses, invention de la traduction performative et de l’idée de chanson néopauvre
collages, quelques huiles
Deux expos très réussies au PCF rue du pont louis Philipe
slam et théâtre avec Catherine Gil Alcala, aussi des vidéo performances qu’elle fera censurer unilatéralement en faisant sauter un compte youtube de deux cents vidéos de mon travail de speaker
2014
meilleure caméra et convalescence
vidéo, collage, écriture et pistes sonores
dessin, toujours
avec Eve Livet, autrement, elle redevient modèle et soutien pratique dans une situation de détresse
2015-2016
vie nomade je traine des livres une guitare un macintosh et un peu de matériel de dessin et peinture (du bon papier Arches nonobstant ) Je travaille le portrait, le nu et le multimédia d’après l’écrivaine junk andalouse Margarita Bokusu Mina Je refais un cycle d’envoi de projets aux institutions culturelles
je me replie sur mon atelier de Paris et abandonne non sans tristesse ma guitare
je compte reprendre la musique avec d’autres musiciens, et trouver des amis et des modèles
*
dimanche 23 octobre 2016
samedi 22 octobre 2016
jeudi 20 octobre 2016
The Strain of Art - Mujeres y Duende en Montero - Rose Panthère
Quand la maturité artistique approche est le moment des mémoires et de saisir tout ce qu'on peut dans un dessin. Manuel Montero vous présente des dessins parisiens de différentes années (tous pour ainsi dire récents ) avec le récit sonore de son roman Rose Panthère (qui couvre ces mêmes années - pour vérification tous les dessins sont datés ). Les dessins sont souvent du nu et quelques fois ouvertement érotiques mais faire de cette catégorie dans l'Art une spécialité et un ghetto qui de facto réduit à l'état morbide est quelque chose que nous allons refuser fermement. Le paganisme de la nouvelle Age d'Aquarius devrait nous avoir guéri de ce puritanisme qui annule tous les codes subtils de l'expression artistique réduisant la vie à une contrainte et une rancune par rapport à la loi humaine (et la statistique obscène du Capital informatif ) prise comme quasi-divine.
the single last consequence on being artist on internet has been to consider people as robots, meanwhile, since you are following my art, i greet you and will be your second fool follower, thank you to make know if necessary your support or your opinion
una desolación semejante al esperma
al chocar con la sapiencia de un libro
tener que cerrarlo, y quedar sumido
no voy a hablar del opio perfecto
del opio verde oscuro como el lanugo
que nunca se olvida, sino de otro elixir
decir los capítulos y el texto corrupto
voy a hablar de una mixtura : música
desconcierto (propio a la edad ), porros
filosofía, arte, pintura, sexo y seguramente
cuenta el vértigo de la datura, interior
implosivo y nocturno
(pero debo decirlo, y decirlo ya :
no voy a hablar)
Queridos internautas de Estudiantes de Filosofía
como no me llegan actualizaciones de publicaciones de vosotros, no puedo hacerme una idea de cómo es el grupo, aparte de ese título al que adhiero por amor de la letra
así os presento lo más escrito mío dentro del multimedia que aunque truncado por la desaparición de una parte (ello queda también reflejado en mis textos, algunos de ellos publicados en libro, de los que voy a adjuntar enlace en comentario ) considero que, aún pensándome siempre pintor, como principio de realidad, es una obra en el sentido pleno
que ello concierne la filosofía viene dado por la lectura y asimismo por la formulación de la estética y otros discursos presentes en el arte
gracias por la atención, un abrazo
cantar silvas como Estacio, que imagino desnudo
en un cubículo urbano de la Roma imperial antigua
y desviar lentamente la atención hacia la pura lira
la pluma que adhiere al recuerdo del opio puro
como se hace también en la gacela huyente
de Persia a Al-Andalus y más tarde en Galicia
cuando yo ya esté muerto y siga escrito
en letras y archivos, en luz
seré la misma energía que tú, lector
juntos seremos niños y seremos un dios
partidos en dos, a mitad ausentes
harás igual que aquel chaval y la gacela
saldrá de la sombra en el sueño del lenguaje
que es el solo paisaje natural de su vuelo
ella te espera en los ojos del instante crepuscular
corriendo y a escondidas te habrá introducido al templo
pero cuántas gacelas dirá el sobrio profesor
dirá que parece una orgía rotatoria de ensaladas
y que también parece más una pizza que un mandala
el poeta Fernando Adam, hombre bello y atlético, sereno
profesor con fuego en el fondo de su azul de nube
tenía la sorna de haberme visto babear en un taca-taca
y me decía que mi poesía era como si la hubiese mal traducido
copiando malamente algún texto de Artaud
ya el té del Himalaya, debería decirse Té, con pausa teatral
me ha desvelado. Me aproximo a no necesitar fumar, genial,
las pastillas bastan, no me quiero suicidar, bastante daño
me está haciendo la dosis normal. Quiero ver pasar,
con el ruido de transporte de mi auricular, la noche.
Translated what you said: But how many gazelles will tell the sober professor
will say that looks like a rotating orgy salads
and which also seems more a pizza than a mandala
the poet Fernando Adam, man beautiful and athletic, serene
professor with fire in the found of its blue of cloud
had the derision of having seen drooling in A-Taca Taca
and told me that my poetry was as if you had poorly translated
copying badly some text from Artaud
Chat Conversation End
Type a message...
professor with fire in the found of its blue of cloud
had the derision of having seen drooling in A-Taca Taca
and told me that my poetry was as if you had poorly translated
copying badly some text from Artaud
Chat Conversation End
Type a message...
lundi 17 octobre 2016
Elias Rahbani - Dance of Maria (1974)
...
Pendus à un rêve énergique
sont les fruits et mes feuilles
des choses de la famille qui vont un jour tomber
...
La marge s'éclaire
des branches de lumière
nous a ravi la marge
...
Dans le calme méphitique
d'un autre sol, et d'un soleil
méconnu du temps et la mémoire
...
Mon amour, ma poupée,
je sais ignorer la science et savoir
ce que la science ignore
...
Ils ont décidé que moi
je ne sais quoi
n'importe quoi
...
Je commence à trembler de joie
figure toi que ça me fait rien
et prête-moi ton rire et une écriture de fan
...
C'est le moment de tomber
pour la tyrannie
...
Rock pour funérailles
les connaissances déraillent, les buffles
pleurent ses larmes, un point existe
où nous nous sommes trouvés
même si...
...
Je me suis marié à une déesse
et, bigame, j'ai pour épouse
un démon de sagesse
...
Poupée, poupée, dis-moi
sérieux, pourquoi foulé de tes pieds le serpent ?
...
La consommation d'un élément
n'est pas sacrée, mais musicale
et dans le silence le bruit et dans la transe
arrive en flots de bière la danse dans le jour
consacré à la bouteille à l'espagnole et à l'internationaliste
...
Excréments et vitres cassées, la ville
est une ville qui s'est consacrée au vin
et à la guerre
...
La série ou l'unique
des cordes d'une toile dans ce qui se passe
il faut du gitan ou de l'extraterrestre
pour parvenir à te faire choisir
...
Une hémo, une sainte
touche pas l'ado
...
le secret du télégramme du limon à papyrus
...
signe musical pour l'oubli
la calligraphie du phallus infini est dans la langue
le maquereau en boîte et le vide
...
La poésie en écran
en train de s'écrire ne fait un peu cinéma ? Masturbe-toi.
...
En tant que francophone je parle comme un chien
je finis même par être un chien qui écrit
ou une fiction chaude
...
C'est toi qui dit les chiffres
de ta destinée, devine toi-même
...
Neil Young est vivant
et il a marché sur la Lune
...
Baligh Hamdi - My Love Story
El amor domina el tiempo, suavemente
Traiciona sus toques de trompeta.
Nadie sospecha que las bobadas que hacemos
Para gustar no nos llevan sólo al lecho ajeno
Sino son nuestro sadismo, tan suave,
Para con el viejo padre,
Que, tacaño, no nos quiso,
O no tenemos entre nuestros recuerdos
Más que danzas envaradas.
De que la política y el sinvivir
Sean pensamiento en la pureza del silencio
Me haces pensar que el motivo, ahora, eres tú,
Que descuidada rosa humana y moderna
Sales de la soledad del jardín contra todo tiempo.
Nuestros hijos no serán una amenaza
En el imposible beso y todo lo que escrito
El rito inútil y turbador nos hizo suponer,
Leyendo dulcemente
Y sin saber nada que no fuese
O modernidad o belleza, como tu fuego.
Y por fidelidad al cielo ladro como un animal
Y vivo en espasmo y en espasmo miro esto.
Me preguntaba ¿los montones
De ojos maquillados y fascinantes
De la sábana de Juno serán
Mi mirada múltiple y desesperada
En el amor buscando pareja?
¿Tendrá que ser una lección
de morirse un poco en la disminución
de un planeta oscuro o de un poeta
sin cabeza que sigue palpitando?
¿Será una doma de palabras
y disciplina como enseña el dinero
y la ley de los cuerpos?
Que los planetas y los dioses me perdonen vivir
Drogado y confuso en un amor posmoderno.
Ella se me representa clara
Y eso me basta.
Los cantantes en la calle conocen la sensación
De haberse visto soñados después de la muerte cantando,
Sin duda la mía es una lección de despedazamiento,
Del deshojarse de narciso sobre el frío espejo,
Del oído de Dionisio vibrando de luz
Y oscuridad, de la muerte imposible
Del vampiro solitario que se esconde en la mente,
De los muchos colores del sueño y de la letra
De la rosa. Esa rosa de la verdad
Que sale al final de las noticias de la droga y los dioses,
Esa rosa que escucha mis dolores dementes
Y abre sus pétalos en una sonrisa y un cabeceo
Y es fresco su beso y tiene el tamaño y el porte
De una flor fetichista y urbana,
que aúlla irónica y desesperada
como la mañana.
Ella me ha pedido que sea
Agresivo con su parcela de histeria.
¿Por qué digo que soy incapaz?
F., ven aquí.
Vamos juntos al psicoanalista,
Espérame en el sofá del pasillo
A la luz del flexo nos partiremos de risa
Y seremos paciente macho
Y hembra impaciente o lo que usted,
Rosa F., a estas alturas de siglo
Haya ya leído y estudiado.
Es verdad que hace falta otra cama
Donde tener por fin el sexo.
Que el noviazgo no se prolongue
Como en los aburguesados a pesar de los inconvenientes
Y que no cabe más en el oscuro deseo,
Y que nos beberíamos la sangre del gigante antiguo y oscuro
Gimiendo como loba y lobo o como reyes oscuros,
Como oscuro es el psiquismo
Y sus leyes automáticas
Y crueles contigo y conmigo.
No quiero hablar más,
Quiero estar en la rosa.
No deseo la serenata
De palabras en la puerta de tu coche más.
Dentro de un hospital, o de una cárcel, o de un cuerpo...
Dentro de las preocupaciones de las maestras y los pastores alemanes...
Dentro de la cápsula del tiempo en los hostales...
Dentro de un árbol, tan compresivo...
Dentro de mi mano acostumbrada ya a buscarte...
En el interior de la rosa de todo instante a tu lado,
Sin el vértigo de tus piernas es imposible vivir.
Imposible
Vivir,
Las nalgas son esfinges,
Los labios son esfinges,
Los ojos son esfinges, el peinado,
Son esfinges los pies delicados,
Esfinges frágiles.
¿Qué queda después y cómo
existir sin molestia?
Podría decir como un varón
Prepotente y dulce “vas a ser el gran amor”,
Ahora que estoy solo y tengo una imagen
Infalible de nosotros a salvo del tiempo en un libro.
¡Qué prepotente y qué dulce sería!
Lo más abrupto, la desnudez
De las piedras que miran al sol,
Del jardín perdido en el tráfico y los muros.
Entre rosa y rosa me asalta la verde ciudad
Y me derrota sobre las mesas y en el vacío sucio
No tengo nada.
Me obsesiona el símbolo como a lacayo
Que aspira al emblema.
Usted dibuja encajes y flores en papeles sueltos
Y nadie conoce la hermosura de los instantes al teléfono.
El dios, niño fugaz, dice “espérame”
Y no me lo devuelven la noche y el sol.
Eres un espejo
Que lo contiene todo en armonía desde hace tanto,
¿Cuándo podré mirarte?
Se lo suplico a los pianos y a las repeticiones de alta noche
Con sonrisas lo suplico y con impertinencia lo presiento.
No es grave vivir solitario, sin peso la rosa pasa
Por momentos a vibrar en el seno del recuerdo.
Espero, lo veo llegar, se ha vuelto a ir.
¿Por qué has arruinado mi tumba?
Dice la momia de juguete y se desnuda
Dejando ver, verde, la verde carne del amante.
El futuro seguirá jugando y siseando
Con la ocurrencia y el juguete del ser humano,
Los corazones estarán siempre dispuestos.
El dios no se ha ido,
Está destruyendo un búnker y un manzano inadecuado,
Como tú destruiste el juicio de mi culpa y mi cárcel
Y me hiciste espejo
Que lo contiene todo desde ahora
Como en un esquema o un periódico, o una rosa,
El perfil creativo absolutamente sincero, la copa,
Las madreperlas de chaquetas multicolores y garbosas,
Las rosas con imaginación de araña,
La monja instintiva que sorprendemos sobre el cristal,
O todo lo moderno que hay flotando en el cielo.
La rosa quiere que la espere en este vaso
Y mudo es el reflejo de las horas
En la lágrima cuajada y en su impiedad cautiva.
44
Si la instancia leve de mi cuerpo templada fuese
La ausencia ofensiva no le cerraría el camino,
A pesar del retraso llevado me viese,
Remoto de límites, contigo de contino.
Igual si en calle distante mi pisada
De ti la casa más lejos distanciada,
El pensamiento templado saltaría
Tan pronto piense la ausencia si estaría.
Pero ya duro me mata no ser duro
Para romper el claustro en que te has forcluido.
Todo permanecer análogo al del muro
Se vuelve tiempo, y leve como mi gemido.
Templado no tengo sino el llanto puro,
Se me cierra sobre el rostro con tus votos de olvido.
44
If the dull substance of my flesh were tough,
Injurious distance should not stop my way;
For then despite of space I would be brought,
From limits far remote, were thou dost stay.
No matter then although my foot did stand
Upon the farthest earth removed from thee,
For nimble tough can jump both sea and land
As son as think the place were he would be.
But ah, tough kills me that I am not tough,
Etc.
Tu desayuno por toda sociedad, las actualidades
Sobre la mesa con ojos doloridos que me serenan sin saberlo.
El paisaje de guerra civil que es el pulsar de nuestro encuentro,
Con letras hebreas intuidas, caligrama persa en la tarea
De tu hija para el absurdo, yo lo siento
Todo nuevo.
Organizar los años con sus pesados
Metales que hay que escuchar cantar:
El plomo, Saturno, la melancolía;
El hierro, Marte, la violencia;
El mercurio que es un dios que fluye y pesa,
Y preside la palabra, el espejo, una cierta fuerza
Que está en el negocio (pasarán los años
Sin pausa con un ritmo extraño);
El bronce de toda estatua, Júpiter, inconsecuente;
El cobre, Venus, el deseo que sostiene
En su caída la belleza del cosmos;
La plata, la Luna, también es espejo,
Las cosas inquietantes de las madres, el arte
Que nos hace femeninos y dudosos;
Pensaremos en el oro, el Sol, que es el amor
Difícil de encontrar, adicto a los ocasos.
Todo será dicho para tu oído sensible
Con palabra redonda que no toque la desdicha,
Después del desayuno vendrá el amor,
De una forma que sea humana te juro mi grito.
Mi grito siglo veinte, años surreales,
Gritaré para que vuelvas
Cada vez.
INTERMEDIO
La señora que me ve no remedia lo que pasa,
El radio de acción de su intelecto
No me alcanza en las correrías del diván,
Y poseído por tu suerte murmuro una pared de palabras.
Ser profundamente desgraciado, no poder
Llorar.
Yo creía en el freudismo como una liturgia
Moderna y con esa solera del libro universal,
Del mordiente de los judíos,
De las ciudades y los trasatlánticos, de las pizarras
De los padres infalibles y cultos, la ropa
Chic y más discreta.
La palabra secreta no me interesaba
Sino el jadeo
De mis antepasados,
Descubrir el mundo como era realmente.
La doctrina ya no me ilumina,
Sólo espero que un orgasmo o la muerte
Apaguen el pulso incómodo, insípido, de mi mente.
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